Étienne Bloch

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Étienne Bloch
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Biographie
Naissance
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StrasbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
Saint-Lubin-de-la-HayeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Magistrat, juge d'instruction, juge de l'application des peines en France, résistant, jugeVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Marc BlochVoir et modifier les données sur Wikidata

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Étienne Bloch, né à Strasbourg le et mort à Saint-Lubin-de-la-Haye le [1], est un résistant puis magistrat français.

Il est le fils aîné d'une fratrie de six enfants de l'historien et résistant Marc Bloch. Élève de Pierre-Henri Teitgen, il distribue pendant la Seconde Guerre mondiale des journaux clandestins, puis rejoint les Forces françaises libres et combat dans la 2e division blindée.

Il consacre les dernières années de sa vie à l'œuvre de son père, devenant le « gardien de la mémoire paternelle » en publiant des textes inédits et des travaux divers à son sujet[2].

Famille

Étienne Bloch est né le [3] 1921[4]. Il est le fils aîné[5] d'une fratrie de six enfants de l'historien et résistant Marc Bloch, né le à Lyon (Rhône) et mort fusillé le à Saint-Didier-de-Formans (Ain), lui-même fils de Gustave Bloch, professeur d'histoire ancienne à l'université de Lyon, puis à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm et à la Sorbonne, et lui-même fils d'un directeur d'école. Sa mère est Simone Jeanne Myriam Vidal, née le , à Dieppe, en Seine-Maritime et morte le à Lyon, à l'âge de 50 ans[6]. Elle est la fille de Paul Isidore Simon Vidal[6], polytechnicien dont la famille, depuis le XVIIIe siècle, était enracinée dans le Comtat Venaissin et en Alsace. Paul Isidore Simon Vidal[7] est né le à Nancy, Meurthe-et-Moselle et est mort le , dans le 16e arrondissement de Paris. X 1879, inspecteur général des ponts et chaussées, il était commandeur de la Légion d'honneur[8].

Biographie

Élève de Pierre-Henri Teitgen, il distribue pendant la Seconde Guerre mondiale des journaux clandestins, Liberté, puis Combat. Il rejoint les Forces françaises libres (FFL). Il combat en 1944 dans la 2e division blindée[9].

En 1994, il est conseiller honoraire à la Cour de Versailles.

Publications

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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Références

  1. Relevé généalogique sur Filae.
  2. Jean-Claude Schmitt, « Bloch notes. Un recueil d'articles réunis par le fils de l'un des pères fondateurs des annales et une biographie intellectuelle de Marc Bloch, en version originale, par l'historien allemand Ulrich Raulff », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Chronologie: Marc Bloch Biographie. Voici votre chronologie en 53 dates. kronobase.org.
  4. Étienne Bloch: bibliógrafo de Marc Bloch.
  5. Étienne Bloch. data.bnf.fr.
  6. a et b (en) « Simonne Jeanne Myriam Bloch », sur geni.com
  7. Il est 7e en Physique au Concours Général des Lycées et Collèges de Paris et de Versailles en 1878. Voir, Liste des lauréats du Concours général des lycées et collèges de Paris et de Versailles [autre Bulletin administratif de l'instruction publique Année 1878 21-429 p. 335-350].
  8. (en) Paul Isidore Simon Vidal. .geni.com.
  9. BLOCH Marc, Léopold , Benjamin. http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.
  10. (en) Carole Fink Marc Bloch: A Life in History, 1991, p. 280.
  11. (en) Renée Poznanski. Jews in France During World War II, 2001, p. 495, note 22.
  12. Nicolas Offenstadt. Marc Bloch ou l'esprit de curiosité. lemonde.fr.19 janvier 2006.
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