Alain Geismar

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Alain Geismar
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (84 ans)
16e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Homme politique, physicienVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Sylvie WieviorkaVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Parti socialiste
Parti socialiste unifié
Gauche prolétarienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Idéologie
MaoïsmeVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de détention
Archives conservées par
La Contemporaine (Arch 0049)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

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Alain Geismar, né le à Paris 16e, est un homme politique et physicien français, inspecteur général honoraire de l'Éducation nationale[2].

Biographie

Alain Geismar est né à Paris dans une famille juive alsacienne. Élève du lycée Janson-de-Sailly, il est en quatrième avec André Senik, futur leader de l'Union des étudiants communistes, et se moque déjà de Staline, alors que Sénik demeure « orthodoxe »[3]. Lors de l'« insurrection de Budapest » (1956), il manifeste contre les Soviétiques[3].

Il s'est marié avec Sylvie Wieviorka, adjointe au maire PS du 2e arrondissement de Paris[4], après avoir divorcé de Renée Édith Estenne[5],[6], avec qui il eut deux fils, François, né en 1965, et Pierre (1973-2006)[7].

Parcours universitaire

Ancien élève de l'École nationale supérieure des mines de Nancy (promotion 1959), il est ingénieur civil des Mines, docteur en physique du solide. En 1963, il devient assistant à Jussieu. Il est maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris[Quand ?].

Parcours politique

Geismar commence par militer aux Étudiants socialistes unifiés (ESU) alors qu'il était à l'École nationale supérieure des mines de Nancy, et devient dirigeant national de ce groupe, sous la direction de Jean Poperen, son ancien professeur d'histoire à Janson[3]. Membre du PSU, il quitte celui-ci en 1966. En 1965, il devient secrétaire-général adjoint du Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESup), représentant l'opposition à l'orthodoxie du Parti communiste français (PCF) et la tendance dite « gauchiste »[8]. À la fin de l'année 1967, il est élu secrétaire général du SNESup sur la base d'une motion « Pour une petite révolution culturelle à l'Université ».

A partir du 2 mai 1968, il est l'un des leaders de Mai 68 avec Jacques Sauvageot (vice-président de l'Union nationale des étudiants de France) et Daniel Cohn-Bendit (Mouvement du 22 Mars)[9].

Après 1968, il dirige, aux côtés de Benny Lévy, la Gauche prolétarienne (GP), organisation maoïste. Le , il est condamné à 18 mois de prison pour reconstitution de mouvement dissous. Il est incarcéré à Fresnes.

Le , il signe le manifeste Appel du 18 joint pour « la dépénalisation totale » du cannabis.

En 1984, le président de l'Agence de l'Informatique (ADI)[note 1], Charlie Garrigues, le nomme directeur général adjoint. Alain Geismar s'occupe des actions de l'ADI dans le domaine de l'éducation. Il fait installer des ordinateurs dans les prisons, pour préparer les prisonniers à la vie civile. Il est remis à la disposition de son administration d'origine, lors de la suppression de l'établissement en 1987.

En 1986, il rejoint le PS. Le , il est nommé inspecteur général de l'Éducation nationale[10]. Directeur-adjoint du cabinet d'André Laignel dans le gouvernement Michel Rocard (2)[11], il entre en au cabinet de Lionel Jospin, alors ministre d’État, ministre de l’éducation nationale (gouvernement Édith Cresson). En 1992, il rejoint le cabinet du secrétaire d'État à l'enseignement technique, Jean Glavany.

De 2001 jusqu'à sa retraite, en , il est conseiller du maire de Paris, Bertrand Delanoë, chargé de l’éducation, de l'université et de la recherche.

Publications

Notes et références

Notes

  1. L'Agence de l'informatique était un établissement public de l'État français, créé le et supprimé le 1er février 1987. Doté d'un budget annuel d'environ 350 millions de francs, il était chargé de développer les nouveaux usages de l'informatique en France, ainsi que la recherche et les projets pilotes

Références

  1. « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-2155 » (consulté le )
  2. Who's who in France
  3. a b et c Hervé Hamon, Patrick Rotman, Génération, Tome I, Fayard, 1987, p.76-77
  4. Les leaders du Mai 68 français, RFI, 30 avril 2008
  5. Philippe Artières, Laurent Quéro, Michelle Zancarini-Fournel, Le Groupe d'information sur les prisons: archives d'une lutte, 1970-1972, IMEC, 2003, p. 328
  6. « Geismar, Alain »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l’enseignement supérieur, sur catalogue.univ-toulouse.fr
  7. Virginie Linhart, Le Jour où mon père s'est tu, Seuil, 2008
  8. Majorité renforcée au syndicat national de l'enseignement supérieur, lemonde.fr, 18 mai 1970
  9. « Longtemps, Alain Geismar est resté discret à propos de Mai 68 », sur nonfiction.fr
  10. « M. Alain Geismar nommé inspecteur général de l'éducation nationale L'enragé devenu réformateur », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  11. « M. Jean Germain directeur du cabinet de M. André Laignel », Le Monde ,‎ (lire en ligne).

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

  • « Nous sommes tous de minables coupables... », tribune coécrite avec Daniel Cohn-Bendit et publiée dans Le Monde du en réponse au discours de campagne de Nicolas Sarkozy lors du meeting de Bercy du .
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