Brice Lalonde

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Brice Lalonde
Illustration.
Brice Lalonde en 2014.
Fonctions
Sous-secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, coordonnateur exécutif de la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20)

(1 an, 11 mois et 30 jours)
Ambassadeur chargé des négociations internationales sur le climat

(3 ans, 3 mois et 5 jours)
Successeur Serge Lepeltier
Maire de Saint-Briac-sur-Mer

(12 ans, 8 mois et 25 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Michel Le Bras
Successeur Auguste Senghor
Ministre de l'Environnement

(10 mois et 19 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Édith Cresson
Gouvernement Cresson
Prédécesseur Lui-même (ministre délégué)
Successeur Ségolène Royal
Ministre délégué à l'Environnement et à la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs

(7 mois et 14 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard II
Prédécesseur Lui-même (secrétaire d’État)
Successeur Lui-même (ministre)
Secrétaire d’État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs[N 1]

(2 ans, 4 mois et 20 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard II
Prédécesseur Alain Carignon
Successeur Lui-même (ministre délégué)
Biographie
Nom de naissance Brice Forbes
Date de naissance (78 ans)
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (Seine, France)
Nationalité française
Parti politique MEP (1981)
(depuis 1990)
Conjoint Patricia Lalonde (m. 1986)
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Brice Lalonde est un militant écologiste et homme politique français, né le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Après avoir été candidat à l'élection présidentielle de 1981, où il obtient 3,9 % des suffrages exprimés au premier tour, il cofonde le parti centriste Génération écologie. Il est secrétaire d'État puis ministre de l'Environnement de 1988 à 1992 et maire de Saint-Briac-sur-Mer (Ille-et-Vilaine) de 1995 à 2008.

Il est également, de 2011 à 2012, coordonnateur exécutif de la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20), après des fonctions d'ambassadeur chargé des négociations internationales sur le changement climatique de 2007 à 2010.

Situation personnelle

Origines familiales

Ses parents sont Fiona Forbes, une Américaine, et Alain-Gauthier Lévy, devenu Lalonde à la suite du changement de nom de son propre père après-guerre, Français d'origine juive alsacienne. Ils s'étaient rencontrés à Londres pendant la guerre.

Brice Lalonde naît dans un milieu aisé et sera élevé par son père à Paris[1], un industriel du textile ; sa mère appartient à la famille Forbes, une riche et ancienne famille bostonienne d'origine écossaise. Elle est la tante de John Kerry, sénateur démocrate du Massachusetts, ancien secrétaire d'État, candidat à l'élection présidentielle américaine de 2004. La famille Forbes possède un manoir à Saint-Briac-sur-Mer, dont Brice Lalonde a été maire de 1995 à 2008.

Vie privée

Ancien compagnon de Michèle Barrière[1], il est l'époux depuis les années 1980 de Patricia Lalonde[2]. Sa fille[3] Marie Lalonde a notamment été guitariste de Zazie[4] et de Debout sur le zinc[5].

Parcours militant et politique

Débuts

Brice Lalonde milite longtemps au PSU, et à l'UNEF à partir de 1963, syndicat étudiant dont il préside l'antenne de la Sorbonne en 1968[1].

Son engagement pour l'écologie date selon lui du premier pas sur la Lune, en 1969. Il rejoint alors l'association Les Amis de la Terre[6] dont la section française a été fondée par Alain Hervé, avec qui il organise la première manifestation à vélo le 22 avril 1972, suivie de manifestations, contre le projet des voies sur berges à Paris[1]. Il préside ensuite cette association et est directeur de campagne du candidat écologiste à l'élection présidentielle française de 1974, René Dumont. En novembre 1976, il est candidat à une élection législative partielle dans la troisième circonscription de Paris, qui correspond au 5e arrondissement de Paris, déclenchée par l'entrée de Jean Tiberi dans le gouvernement de Jacques Chirac : il obtient 6,57 % des voix[7]. En 1977, il est porte-parole des listes Paris écologie lors des élections municipales et s'implique dans les débuts de l'histoire des radios libres, à l'occasion de la création de Radio Verte, dont la première émission est hébergée par Jean-Edern Hallier[8]. Par deux fois en 1973 et 1981, il traverse le Pacifique en voilier pour lutter contre les essais nucléaires de Mururoa.

Élection présidentielle de 1981

Scores de Brice Lalonde à l'élection présidentielle de 1981 par département.

Brice Lalonde se porte candidat des écologistes à l'élection présidentielle de 1981 après avoir battu lors d'une primaire Philippe Lebreton, du Mouvement d'écologie politique (MEP), parti qu'il avait refusé de rejoindre à sa fondation. Parodiant la devise prêtée à Henri II de Rohan, il utilise le slogan « Droite ne puis, gauche ne daigne, écologiste suis »[9]. Il arrive en cinquième position avec 3,87 % des suffrages exprimés et n'appelle pas à voter pour François Mitterrand au second tour[1].

Porte-parole des Amis de la Terre en 1982[10], il est candidat aux élections municipales à Paris en 1983. L'année suivante, aux élections européennes, il est en 3e position sur la liste « Entente radicale écologiste pour les États-Unis d'Europe » avec François Doubin (MRG) et Olivier Stirn (UCR), liste qui n'a pas d'élu. Opposé à la création d'un parti politique écologiste car il privilégie la neutralité de l'action associative, il s'éloigne un temps de la scène politique[1].

En 1987, il devient directeur du bureau de Paris de l'Institut pour une politique européenne de l'environnement (IPEE), think tank soutenu par la Fondation européenne de la culture (de droit néerlandais).

Secrétaire d'État puis ministre

Brice Lalonde au début des années 1990.
Brice Lalonde au salon international de l'agriculture en 1991.

En mai 1988, Michel Rocard l'appelle au gouvernement, et Édith Cresson le reconduit dans ses fonctions. Chargé de l'environnement jusqu'en avril 1992, il est successivement secrétaire d'État à l'Environnement, puis ministre délégué à l'Environnement et aux risques naturels et technologiques majeurs (octobre 1990) et enfin ministre de l'Environnement (mai 1991). À ce poste, il impose notamment le pot catalytique aux constructeurs automobiles[1], la reprise de leurs emballages par les entreprises et crée l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Il est à l'origine, avec la Suisse, de la convention de Bâle sur l'interdiction d'exporter des déchets. Il réussit à faire adopter au niveau international la fin du commerce de l'ivoire et la création d'un sanctuaire baleinier au sud du 40e parallèle.

En 1990, il fonde Génération écologie et se pose en alternative non alignée des Verts, proches de la gauche et forts d'avoir dépassé 10 % aux élections européennes de 1989. C'est un succès puisqu'aux régionales de 1992, Génération écologie obtient 11 % des sièges (devançant les Verts de près de trois points). Mais, à la tête du jeune parti, Brice Lalonde peine à le gérer convenablement [1]. Il amorce à partir de 1993, face à la victoire de la droite aux élections législatives et à l'échec de l'entente écologiste entre Génération écologie et les Verts, une réorientation de son parti vers le centre avec l'objectif d'affranchir l'écologie, cause essentielle, des courants. Proche d’Alain Madelin, alors UDF, il associe son parti à Démocratie libérale et est élu en mars 1998 sur la liste d'union UDF-RPR-GE de Marie-Thérèse Boisseau dans le département d'Ille-et-Vilaine. Ce qui est considéré comme un basculement à droite entraîne de nombreux départs, dont celui de Noël Mamère et amorce sa chute politique[11].

Élu local et retrait de la politique

Il est élu au conseil régional de Bretagne en 1997. Il est maire de Saint-Briac-sur-Mer (Ille-et-Vilaine) de 1995 à 2008. Ne parvenant pas à récolter suffisamment de parrainages pour les présidentielles de 1995 et de 2002. Cette année là, il se présente aux élections législatives dans la deuxième circonscription de l’Ille-et-Vilaine. Éliminé dès le premier tour avec un score de 0,93 %[12] des suffrages exprimés, il décide entre les deux tours de se retirer de la vie politique nationale en quittant la présidence de Génération écologie[11].

Il s’est rendu avec Alain Madelin en Afghanistan soutenir le combat d'Ahmad Shah Massoud contre les talibans — il y a au total effectué six séjours ; cet engagement a fait de lui un adversaire résolu de l'islamisme dès les années 1990.

Responsabilités internationales

Brice Lalonde en 2009.

En février 2007, il préside à l'OCDE une table ronde sur le développement durable[13], produisant en particulier un rapport sur les agrocarburants. Puis, lors du conseil des ministres du , il est nommé ambassadeur chargé des négociations sur le changement climatique, sur proposition de son ancien camarade de Génération écologie, Jean-Louis Borloo[1]. Le 2 décembre 2010[14], il est nommé par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon coordonnateur exécutif de la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20).

Le 15 février 2013, le Pacte mondial de l’ONU le nomme au rôle de Conseiller spécial pour le développement durable[15], position qui deviendra par la suite honoraire.

En mai 2015, il crée le Business & Climate Summit (sommet des entreprises pour le climat) avec la majorité des réseaux d'entreprises français et mondiaux, qui se veut un lieu d’échanges et de débats entre les décideurs économiques et politiques sur les meilleurs moyens de combattre le changement climatique à l’échelle mondiale. Le premier sommet eut lieu à l'UNESCO avant la COP21 et fut l'un des plus grands rassemblements de dirigeants d'entreprises et de responsables politiques engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ce premier succès est ensuite suivi d'une deuxième édition, tenue à Londres les 28 et 29 juin 2016, à quelques jours du résultat du référendum sur le Brexit.

Afin de pérenniser et garantir les principes qui ont présidé à la création du Business & Climate Summit (objectif non commercial des éditions, indépendance et diversité des points de vue, haut niveau d'intervenants, dialogue maintenu entre décideurs économiques et politiques, etc.), Brice Lalonde décide de créer l'association Business & Climate Summit, regroupant les réseaux fondateurs et fixant les règles d'organisation des différentes éditions. Il en devient le président en août 2016 pour un premier mandat, en cours, de 2 ans.

Depuis le conseil d'administration du 25 octobre 2016, Brice Lalonde est aussi président de l'Académie de l'Eau.

Le 19 décembre 2017, il est nommé à la présidence de l’association Équilibre des énergies[16] à travers laquelle, après avoir longtemps combattu l'énergie nucléaire via l'association Les Amis de la Terre[17], il déclare dans une tribune que « le nucléaire, en dépit de ses imperfections, est un allié du climat »[18].

Détail des mandats et fonctions

Au gouvernement

  • Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé de l'Environnement du gouvernement Michel Rocard (1) du 13 mai au 28 juin 1988.
  • Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé de l'Environnement du gouvernement Michel Rocard (2) du 28 juin 1988 au 29 mars 1989.
  • Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs du gouvernement Michel Rocard (2) du 29 mars 1989 au 2 octobre 1990.
  • Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs du gouvernement Michel Rocard (2) du 2 octobre 1990 au 16 mai 1991.
  • Ministre de l'Environnement du gouvernement Édith Cresson du 16 mai 1991 au 4 avril 1992.

Sur le plan local

Au niveau international

Ouvrages

  • Sur la vague verte, éd. Robert Laffont, 1981
  • Pourquoi les écologistes font-ils de la politique ?, entretiens de Jean-Paul Ribes avec Brice Lalonde, Serge Moscovici et René Dumont, volume 49 de Combats (Paris), Le Seuil, 1978 (ISBN 2020047942)

Notes et références

Notes

  1. Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé de l'Environnement jusqu'au .

Références

  1. a b c d e f g h et i Hervé Kempf, « Brice Lalonde, le dandy de l'écologie », Le Monde, 10 décembre 2007.
  2. Hervé Algalarrondo, « Le syndrome Hillary », Le Nouvel Observateur,‎ , p. 11 (lire en ligne).
  3. Veronique Mortaigne, Double je, Editions des Equateurs, , 188 p. (ISBN 978-2-84990-507-4, présentation en ligne).
  4. RTL Newmedia, « Zazie remonte sur scène et vous présente ses "bébés" pour une série de concerts », RTL People,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Le Groupe » (version du sur Internet Archive), depuis le site officiel du groupe.
  6. Jean-Philippe Chenaux, « Écologie : la fin et les moyens [Brice Lalonde présente le programme des Amis de la Terre à Lausanne] », Gazette de Lausanne,‎
  7. Alexis Vrignon, La Naissance de l'écologie politique en France. Une nébuleuse au cœur des années 68, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2017, p. 186.
  8. Voir sur books.google.fr.
  9. Bruno Fuligni, Histoire amusée des promesses électorales, de 1848 à nos jours, Paris, Tallandier, coll. « Histoire », , 288 p. (ISBN 979-1021023444), p. 41.
  10. Le Quotidien de Paris, Jean-Pierre Thiollet, 20 octobre 1982 http://discours.vie-publique.fr/notices/823156100.html
  11. a et b « L’homme du jour Brice Lalonde », L'Humanité, 2 septembre 2002.
  12. « Résultats des élections législatives 2002 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  13. Grégory Blachier, « Lalonde, la verte ouverture », Le JDD, 26 septembre 2007.
  14. Nations unies, Ban Ki-Moon nomme Brice Lalonde, de la France, et Elizabeth Thompson, de La Barbade, comme coordonnateurs exécutifs de la conférence RIO+20, 2 décembre 2010.
  15. « Brice Lalonde nommé conseiller spécial pour le développement durable », UNRIC.org.
  16. « Brice Lalonde nommé Président d’EdEn », equilibredesenergies.org, 24 janvier 2018.
  17. Histoire des luttes antinucleaires en France (1ère partie : 1958 – 1975) (lire en ligne [PDF]).
  18. « Climat : les errements français - tribune de Brice Lalonde », sur Équilibre des Énergies, (consulté le ).

Liens externes

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v · m
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Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Recherche et Sports
Lionel Jospin, Ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Recherche : Hubert Curien
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
Maurice Faure Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé du Logement : Philippe Essig
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Affaires étrangères
Roland Dumas, Ministre d'État
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales et de la Francophonie : Thierry de Beaucé
Justice, garde des sceaux Pierre Arpaillange
Défense Jean-Pierre Chevènement
Intérieur
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Industrie, Commerce extérieur
et Aménagement du territoire
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Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : François Doubin
Affaires européennes Édith Cresson
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Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour
Affaires sociales et Emploi
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Ministre délégué chargé de la Santé et de la Protection sociale : Claude Évin
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Secrétaire d'État chargé de l'Insertion sociale : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées et des Handicapés : Catherine Trautmann
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication
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Agriculture et Forêt Henri Nallet
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
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Relations avec le Parlement Jean Poperen
Anciens Combattants Secrétaire d'État aux Anciens Combattants : Jacques Mellick
Ministre délégué et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Départements et Territoires d'outre-mer : Olivier Stirn
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Ordonnancement par ordre de préséance
( CHIRAC II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (ROCARD II )
v · m
Gouvernement Michel Rocard II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Jeunesse et Sports
Lionel Jospin, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget : Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
puis Équipement, Logement, Transports et Mer (2)
Maurice Faure, ministre d'État (dém) (2) puis Michel Delebarre (2) puis Louis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick (changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre (changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) : Louis Besson (3)
Ville (7) Michel Delebarre, ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie : Alain Decaux
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales : Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) : Élisabeth Guigou (6)
Justice, garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6) puis Henri Nallet (6)
Ministre délégué (6) : Georges Kiejman (6)
Défense
Jean-Pierre Chevènement (dém) (8) puis Pierre Joxe (8)
Secrétaire d'État à la Défense (3) : Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre Joxe puis Philippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) : Philippe Marchand (5)
Industrie et Aménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat : François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme : Olivier Stirn (dém) (4) puis Jean-Michel Baylet (5)
Affaires européennes puis min. supprimé (6) Édith Cresson (dém) (6) puis ministre délégué (6)
Transports et Mer
puis fusionné avec le min. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour, puis ministre d'État (2)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Agriculture et Forêt Henri Nalletpuis Louis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Solidarité, Santé et Protection sociale
puis Affaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé : Léon Schwartzenberg (dém) (1) puis Bruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées : Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puis secrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) : Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Recherche et Technologie Hubert Curien
Commerce extérieur
puis Commerce extérieur et Tourisme (4)
puis Commerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmes Secrétaire d'État chargé des Droits des femmes : Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerre Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre : André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurs puis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) : Gérard Renon
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puis secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puis ministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON )
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Gouvernement Édith Cresson ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale
Lionel Jospin, ministre d’État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jacques Guyard

Édith Cresson
Premier ministre
Économie, Finances, et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d’État
Ministre délégué au Budget : Michel Charasse
Ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur : Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat puis ministre délégué à l'Artisanat, au Commerce et à la Consommation (2) : François Doubin
Ministre délégué aux Postes et Télécommunications : Jean-Marie Rausch
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : Jean-Noël Jeanneney
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d’État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à la Francophonie : Catherine Tasca
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères : Alain Vivien
Fonction publique et Modernisation de l'administration (1) Jean-Pierre Soisson, ministre d’État (dém) (4)
Ville et Aménagement du territoire
Michel Delebarre, ministre d’État
Secrétaire d'État à la Ville et à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Justice, garde des sceaux
Henri Nallet
Ministre délégué à la Justice : Michel Sapin
Défense
Pierre Joxe
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Intérieur
Philippe Marchand
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Culture et Communication
Jack Lang, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à la Communication : Georges Kiejman
Secrétaire d'État aux Grands travaux : Émile Biasini
Agriculture et Forêt Louis Mermaz
Affaires sociales et Intégration
Jean-Louis Bianco
Ministre délégué à la Santé : Bruno Durieux
Secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l'Intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées puis secrétaire d'État à la Famille, aux Personnes âgées et aux Rapatriés (3) : Laurent Cathala
Secrétaire d'État aux Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État aux Droits des femmes puis secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Vie quotidienne (2) : Véronique Neiertz
Équipement, Logement, Transports et Espace
Paul Quilès
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État au Logement : Marcel Debarge
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la Mer : Jean-Yves Le Drian
Coopération et Développement Edwige Avice
Départements et Territoires d'Outre-Mer Louis Le Pensec
Recherche et Technologie Hubert Curien
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Environnement Brice Lalonde
Anciens Combattants et Victimes de guerre (1) Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY )
v · m
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