Carmen Lyra

Cet article est une ébauche concernant une femme politique costaricienne.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Carmen Lyra
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
San JoséVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
MexicoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maria Isabel Carvajal QuesadaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
costaricienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
La Galería de las Mujeres de Costa Rica (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Carmen Lyra est le pseudonyme de María Isabel Carvajal Quesada, femme de lettres costaricienne née le ou 1888[2] à San José et morte le à Mexico.

Biographie

Membre active du parti communiste mexicain, elle est l'un des premiers auteurs à critiquer la domination des compagnies bananières.

Professeure des écoles, elle voyage en Europe pour étudier les méthodes de Maria Montessori et fonde une école.

Elle participe à la création du parti communiste au Costa Rica et lutte contre la dictature. Elle milite également pour l'égalité de salaire entre femmes et hommes, ainsi que pour le vote des femmes.

Elle écrit le livret de l'opéra Caperucita encarnada de Julio Fonseca, créé en 1916.

Elle demeure surtout connue aujourd'hui pour ses contes pour enfants du recueil Les Contes de ma tante Panchita (Cuentos de mi Tía Panchita) (1920), dont les récits sont issus de contes du folklore costaricien.

À l'âge de soixante ans, elle est accusée d'être l'« auteur intellectuel des crimes de guerre » avec d'autres membres du parti communiste et doit s'exiler au Mexique.

En 1976, l'Assemblée législative la nomme « bienfaitrice de la patrie. »

Œuvres

  • La niña sol, théâtre (œuvre perdue)
  • Había una vez, théâtre (œuvre perdue)
  • Las fantasías de Juan Silvestre (1916), recueil de nouvelles
  • En una silla de ruedas (1917), roman, version révisée en 1946
  • Cuentos de mi tía Panchita (1920)
    Publié en français sous le titre Les Contes de ma tante Panchita, traduits par Georges Pillement, Paris, F. Sorlot, coll. « Les maîtres étrangers », 1944
  • ¿Qué habrá sido de ella? (1922), recueil de nouvelles, réédité en 1959 sous le titre Ramona, la mujer de la brasa
  • El barrio Cothnejo-Fishy (1923), recueil de nouvelles
  • Siluetas de la maternal (1929)
  • Bananos y hombres (1933), recueil de nouvelles
  • El grano de oro y el peón (1933), essai
  • La cucarachita mandinga (1976)
  • Relatos escogidos (1977)
  • Los otros cuentos de Carmen Lyra, Editorial Costa Rica, San José, 1985
  • Narrativa de Carmen Lyra, antología de 18 relatos publicados en diarios y revistas entre 1911 y 1936; Editorial Costa Rica, San José, 2011

Notes et références

  1. (es) « Nuevo libro desentraña los secretos de Carmen Lyra », sur La Nación, Grupo Nación (consulté le )
  2. La plupart des sources officielles indiquent une naissance en 1888 mais des éléments publiés plus récemment semblent indiquer que Carmen Kyra est en fait née en 1887[1].

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Espagne
    • Pays-Bas
    • Israël
    • Norvège
    • Argentine
    • WorldCat
  • (es) « Biographie », sur Institut national des femmes
  • (es) « Cuentos de Mi Tía Panchita »
  • (es) « Biographie sur le site Espíritu del 48 »
  • icône décorative Portail de la politique
  • icône décorative Portail de la littérature
  • icône décorative Portail de la littérature d’enfance et de jeunesse
  • icône décorative Portail de la poésie
  • icône décorative Portail du Costa Rica
  • icône décorative Portail des femmes et du féminisme