Chōsen-jingū

Chōsen-jingū
Nom dans la langue d’origine
朝鮮神宮, 조선신궁Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localité
KeijōVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
37° 33′ 13″ N, 126° 58′ 58″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Culte
Type
Religion
ShintoïsmeVoir et modifier les données sur Wikidata
Dédié à
Amaterasu, MeijiVoir et modifier les données sur Wikidata
Architecture
Architecte
Style
Shinmei-zukuriVoir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
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Fermeture
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Démolition
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Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Site de l'ancien Chōsen-jingū à Séoul.
Chōsen-jingū à Séoul.

Le Chōsen-jingū (朝鮮神宮?) est un sanctuaire shinto situé en Corée de 1925 à 1945 durant la colonisation japonaise de la Corée.

Contexte

Après l'annexion de la Corée en 1910, le gouvernement japonais met en œuvre une politique de « japonisation ». Celle-ci comprend le suivi du culte dans des sanctuaires shinto, aussi bien en tant qu’expression politique de nationalisme qu'en tant qu'acte strictement religieux[1],[2]. À partir de 1925, les écoliers sont tenus de fréquenter les sanctuaires shinto et, en 1935, il est obligatoire pour les étudiants et les fonctionnaires d'assister aux cérémonies shinto[3],[4]. En 1945, il y a au total 1 140 sanctuaires associés au shintoïsme d'État en Corée[3].

Chōsen-jingū

Érigé en 1925 au sommet du Namsan à Séoul, le Chōsen-jingū est dédié à Amaterasu et à l'empereur Meiji. Le sanctuaire est construit dans le style shinmei-zukuri utilisé pour Ise-jingū[5],[6]. Le Chōsen-jingū est démoli en octobre 1945, plusieurs mois après que la Corée ait recouvré son indépendance et, en 1970, le Patriot An Chung-gun Memorial Hall est construit sur le site de l'ancien sanctuaire en l'honneur d'An Jung-geun, l'assassin d'Itō Hirobumi, premier résident-général de Corée[2],[7].

Source de la traduction

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Chōsen Jingū » (voir la liste des auteurs).

Notes et références

  1. (en) Sung-Gun Kim, « The Shinto Shrine Issue in Korean Christianity under Japanese Colonialism », Journal of Church and State, vol. 39,‎ , p. 503 (lire en ligne).
  2. a et b Wakabayashi Ippei, « Ahn Jung-geun and the Cultural Public Sphere »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Bunkyo University (consulté le ).
  3. a et b (en) James H. Grayson, « Christianity and State Shinto in Colonial Korea: A Clash of Nationalisms and Religious Beliefs », Diskus, British Association for the Study of Religions, vol. 1 (2),‎ , p. 13-30 (lire en ligne).
  4. Edward W. Wagner et al., Korea Old and New: A History, Harvard University Press, (ISBN 0-9627713-0-9), p. 315.
  5. (en) « Chōsen Jingū », Genbu.net (consulté le ).
  6. (en) Hiura Satoko, « 朝鮮神宮と学校 : 勧学祭を中心に », Japan Society for the Historical Studies of Education, National Institute of Informatics, vol. 49,‎ , p. 110-122 (lire en ligne).
  7. (en) Donald Keene, Emperor of Japan: Meiji and his World, 1852-1912, Columbia UP, , 664 ff

Voir aussi

Article connexe

Lien externe

  • (ja) « Chōsen-jingū (plan et photos) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
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