Charles-François-Prosper Guérin

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Charles-François-Prosper Guérin
Autoportrait (vers 1899), toile non localisée.
Naissance

Sens, France
Décès
(à 64 ans)
Paris 11e
Nationalité
Activités
Artiste peintre, lithographe
Autres activités
Formation
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Mécène
Louis XVIIIVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 5032-5046, 15 pièces, -)[1],[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

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Charles-François-Prosper Guérin, né le à Sens et mort le à Paris 11e, est un peintre et lithographe français.

Biographie

Fils de Pierre Guérin, banquier à Sens[3], et de Marthe Apolline Hédiard, Charles-François-Prosper Guérin étudie auprès de Gustave Moreau[4] à l'École des beaux-arts de Paris où il se lie à Georges d'Espagnat[3]. Guérin appartient au courant postimpressionniste.

Il expose pour la première fois au Salon des artistes français en 1896, deux huiles sur toile et deux lithographies en couleurs, inspirées de thèmes religieux[5]. L'année suivante, il rejoint la Société nationale des beaux-arts et expose dans leur salon deux peintures et quatre lithographies, principalement des portraits[6]. Par la suite, devenu membre de cette société, il expose régulièrement à ce salon : en 1898, il montre un vitrail représentant Salomé ainsi qu'une composition sur bois intitulée Promeneurs dans un jardin, laquelle est destinée à la décoration d'un pavillon de l'hôpital Broca[7]. Au salon d'Automne de 1904, dont il est membre fondateur[3], il expose pas moins de dix peintures[8]. Il devient entre-temps, en 1901, membre du comité des Artistes indépendants[3]. En 1913, il fait partie des peintres français exposés à New York lors de l'« Armory Show »[9].

Guérin est mobilisé durant la Première Guerre mondiale d'août 1914 à mars 1919, stationné entre autres à Dunkerque[3]. Le 19 février 1919, il est nommé par le ministère de l'Instruction publique, et sous le parrainage de Frantz Jourdain, chevalier de la Légion d'honneur[3].

À l'occasion d'une exposition[Quand ?] aux Grafton Galleries à Londres, Huntly Le Charretier a écrit de son travail : « Un autre spectateur sera attiré par la prodigalité audacieuse de C. Guerin, qui montre comment les couleurs primaires les plus fortes peuvent être utilisées. Et dont le travail a une valeur décorative que les peintures vaseuses et incolores de nos jours ne possèdent pas. Cette exposition, peu connue dans l'histoire de l'art, était un précurseur important de l'exposition postimpressionniste tenue en novembre de cette même année[réf. souhaitée]. »

Le 12 décembre 1932 il est nommé officier de la Légion d'honneur[3].

Professeur de peinture durant près de vingt ans à l'Académie de la Grande Chaumière, il termine sa carrière chef de l'atelier de peinture de la Grande Masse des beaux-arts de 1937 à 1939 à l'École nationale supérieure des beaux-arts[3].

Il meurt à Paris 11e le 19 mars 1939.

Illustration du poème Les Roses de Saâdi de Marceline Desbordes-Valmore

Lithographe en couleurs, il produit des compositions dans le goût du XVIIIe siècle. Quelques œuvres sont publiées dans des revues, comme L'Artiste (1897), La Revue de l'art (1921). Il a, par ailleurs, illustré quelques ouvrages de bibliophilie, dont les Fêtes galantes de Paul Verlaine dans une édition de 1913 comportant 31 lithographies[4],[10] et XII Élégies (Wikisource) de Marceline Desbordes-Valmore.

Œuvre

Dessins

  • Carte postale artistique pour la Collection des cent
  • XII Élégies de Marceline Desbordes-Valmore, illustrations par Charles Guérin, Lyon, Le Cercle lyonnais du livre,  Fac-similé disponible sur Wikisource Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF (Wikisource)

Peintures

Conservation

  • Beauvais, musée de l'Oise : Deux élégantes, s.d., dessin, 13,5 × 10,2 cm[11].
  • Paris, Centre Pompidou : Portrait de Charles-Louis Philippe, 1903, huile sur bois, 33 × 24 cm[12].
  • Paris, musée d'Orsay : Nu de jeune femme, dit aussi Modèle assis, vers 1906, huile sur toile, 55 × 46 cm[13].
  • Roubaix, La Piscine : La Liseuse, s.d., huile sur toile, 72 × 62 cm[14].
  • Sens, musée municipal : Narcisse, 1896, gravure[15].
  • Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage : Femme nu au chapeau, 1907, huile sur toile, 116 × 89 cm.

Galerie

  • Quelques œuvres de Charles-François-Prosper Guérin
  • Italienne au tambourin (1911-1914), Kurashiki, musée d'art Ohara (Japon).
    Italienne au tambourin (1911-1914), Kurashiki, musée d'art Ohara (Japon).
  • Une femme (1906)[16]
    Une femme (1906)[16]
  • La Femme moderne, œuvre non sourcée.[réf. nécessaire]
    La Femme moderne, œuvre non sourcée.[réf. nécessaire]
  • Espérance, œuvre non sourcée.[réf. nécessaire]
    Espérance, œuvre non sourcée.[réf. nécessaire]

Autres expositions notables

  • Exposition d'art Français contemporain au Japon en 1914

Élèves

Notes et références

  1. ↑ « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom GUERIN Charles (consulté le )
  2. ↑ « ark:/36937/s005afeaa5eddfa7 », sous le nom GUERIN M. et Mme Charles (consulté le )
  3. ↑ a b c d e f g et h « Cote 19800035/1330/54219 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  4. ↑ a et b « Guérin, Charles », in: Janine Bailly-Herberg, Dictionnaire de l'estampe en France (1830-1950), AMG-Flammarion, 1985, p. 145.
  5. ↑ Fiche exposant SAF 1896, base salons du musée d'Orsay.
  6. ↑ Fiche exposant SSNBA 1897, base salons du musée d'Orsay.
  7. ↑ Fiche exposant SSNBA 1898, base salons du musée d'Orsay.
  8. ↑ Fiche exposant Salon d'Automne 1904, base salons du musée d'Orsay.
  9. ↑ Fiche exposant AS 1913, base salons du musée d'Orsay.
  10. ↑ « Charles Guérin lithographe » par Boyer d'Agen, in: L'Art et les Artistes, 1923.
  11. ↑ Deux élégantes, base RMN.
  12. ↑ Charles Louis Philippe, notice du catalogue en ligne du Centre Pompidou.
  13. ↑ Nu de jeune femme, dit aussi Modèle assis, base RMN.
  14. ↑ La Liseuse, dépôt du musée d'Orsay, base RMN.
  15. ↑ Notice no 01890008733, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  16. ↑ archivé de l'originel 2004-04-20

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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