Duchesse de Carigliano

Duchesse de Carigliano
Personnage de fiction apparaissant dans
La Comédie humaine.

Origine Née Malin
Sexe Féminin
Caractéristique Petite noblesse récente
Famille Fille de Malin, escroc, qui deviendra comte de Gondreville
Entourage Le faubourg Saint-Germain et coterie bonapartiste

Créée par Honoré de Balzac
Romans Le Député d'Arcis, La Maison du chat-qui-pelote
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La duchesse de Carigliano est un personnage de La Comédie humaine d'Honoré de Balzac, dont le rôle principal se situe dans La Maison du chat-qui-pelote, où elle raffole du peintre Théodore de Sommervieux.

Elle fait partie des quarante-huit personnages récurrents qui apparaissent dans Le Père Goriot[1] et dans de nombreux romans.

Née Malin (roturière) de Gondreville (titre acquis par son père) en 1778, elle apparaît pour la première fois à l'âge de trente-six ans en 1814 dans La Maison du chat-qui-pelote, paru en 1830, où elle séduit le mari d'Augustine, le peintre Théodore de Sommervieux. Elle habite alors un splendide hôtel du faubourg Saint-Germain où elle reçoit également Victor d'Aiglemont, compagnon de débauche de Sommervieux. Son rôle est celui d'une femme expérimentée en amour, qui sait retenir un homme dans ses filets et que la malheureuse Augustine vient supplier de lui rendre son mari. Après quelques conseils condescendants sur la manière de traiter les hommes, la cruelle duchesse rend à Augustine son portrait que Théodore lui avait offert.

Chronologie

  • En 1818, dans Les Paysans, elle s'occupe du mariage du comte de Montcornet, car elle fait partie des « duchesses napoléoniennes » fort dévouées aux Bourbons, ce qui lui permet d'obtenir certaines faveurs. Une variante dans les manuscrits de Balzac la présente toutefois en 1815 comme « une femme qui avait la prétention d'appartenir au Faubourg Saint-Germain ».
  • En 1819, dans Le Père Goriot, paru en 1835, dont l'action se situe vers 1819, elle assiste au bal d'adieu de la vicomtesse de Beauséant. C'est alors une des femmes les plus à la mode de Paris.
  • En 1822-1823, dans Le Cabinet des Antiques, c'est dans son salon que Victurnien d'Esgrignon se fait plumer par les « Roués » les plus célèbres de Paris : Henri de Marsay, Maxime de Trailles et Eugène de Rastignac.
  • En 1829, l'âge aidant, elle est devenue très « collet monté ». Dans La Peau de chagrin, elle est très liée à la comtesse Fœdora et fait partie de la coterie bonapartiste.
  • En 1839, elle se retire au château de Gondreville dans Le Député d'Arcis, après la mort tragique de son neveu, Charles Keller. Elle s'occupe d'œuvres de bienfaisance et procure un emploi à la baronne Hulot d'Ervy dans La Cousine Bette. Elle est devenue dévote.

Elle apparaît aussi dans :

Adaptation

Dans La Maison du chat-qui-pelote, adaptée pour la télévision en 2009, sur France 2, dans la série Contes et nouvelles du XIXe siècle, la duchesse de Carigliano est interprétée par Arielle Dombasle.

Notes et références

  1. Stéphane Vachon, liste des quarante-huit personnages récurrents du Père Goriot : marquise Julie d'Aiglemont ; marquis d'Ajuda-Pinto ; vicomtesse de Beauséant ; vicomte de Beauséant ; Horace Bianchon ; Lady Brandon ; duchesse de Carigliano ; maître Derville ; marquise d'Espard ; comtesse Ferraud ; Fil-De-Soie ; madame Firmiani ; colonel Franchessini ; princesse Galathionne ; Jean-Esther van Gobseck ; Gondureau ; Jean-Joachim Goriot ; famille Grandlieu ; Jacques (valet de chambre) ; comtesse de Kergarouët ; Antoinette de Langeais ; madame de Lanty ; marquise de Listomère ; Henri de Marsay ; duchesse Diane de Maufrigneuse ; baron Auguste de Maulincour ; Maurice (serviteur) ; mademoiselle Michonneau ; marquis-général de Montriveau ; Frédéric de Nucingen ; Delphine de Nucingen ; Poiret ; baron et baronne de Rastignac (parents d'Eugène) ; Eugène de Rastignac ; Laure de Rastignac (sœur d'Eugène) ; monseigneur Gabriel de Rastignac (frère d'Eugène) ; comte de Restaud ; Anastasie de Restaud ; Berthe de Rochefide ; marquis de Ronquerolles ; madame de Sérisy ; monsieur de Sérisy ; Jean-Frédéric Taillefer ; Victorine Taillefer ; Thérèse (femme de chambre) ; comte Maxime de Trailles ; famille Vandenesse ; Vautrin.[1].
v · m
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