Eugène Molle

Cet article est une ébauche concernant un militaire français.

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Eugène Molle
Biographie
Naissance

Aubenas (Ardèche)
Décès
(à 82 ans)
Saint-Tropez (Var)
Nom de naissance
Eugène Aimé Molle
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Chef militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Armée de terre françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Grade
Distinction
Grand-croix de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945

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Eugène Molle, né le à Aubenas (Ardèche) et mort le à Saint-Tropez (Var), est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur.

Biographie

Saint-cyrien, il combat au sein des 2e et 4e bataillons de chasseurs à pied lors de la Première Guerre mondiale, qu'il termine comme capitaine[1], cité six fois.

Il se distingue ensuite particulièrement au cours de la Seconde Guerre mondiale, tout d'abord en mai 1940 lors de la campagne de Norvège au sein du corps expéditionnaire français, commandé par le colonel Béthouard, où il joue un rôle important dans la préparation et l'exécution de l'offensive sur Narvik, qui mène à la prise de la ville le . Il est cité à l’ordre de la 1re division légère de chasseurs[2].

Après la reformation de l'armée française en Afrique française du Nord, il s'illustre de nouveau de décembre 1943 à juin 1944, comme colonel du 8e régiment de tirailleurs marocains (8e RTM), lors de campagne d'Italie[3] et, à partir du 5 juillet 1944, promu général, au commandement de l’infanterie de la 2e division d'infanterie marocaine (2e DIM)[4]. Le général de Lattre lui confère ensuite le , le titre de « général adjoint chargé des FFI » en vue de préparer l'« amalgame », l'intégration des forces françaises de l'intérieur (FFI) au sein de la 1re armée française, alors formée essentiellement d'unités de l'Armée d'Afrique[5]. Sa mission remplie, fin janvier 1945, il est nommé au commandement de la 27e division d'infanterie alpine[6]. Il est cité à nouveau six fois au cours du conflit.

Après guerre, il commande notamment la 9e région militaire à Marseille en 1952 puis termine sa carrière comme inspecteur et commandant désigné de la zone de défense no 4[1].

Décorations

Françaises

Étrangères

Notes et références

  1. a b et c Wattel, p. 296.
  2. Dossier au Service Historique de la Défense, cote 14 YD 850.
  3. Paul Gaujac, L'armée de la victoire: De Naples à l'île d'Elbe, 1943-44, Charles-Lavauzelle, 1985, p. 43. En ligne..
  4. Les Armées françaises pendant la seconde guerre mondiale, 1939-1945, Institut d'Histoire des conflits contemporains, 1986, p. 418. En ligne..
  5. Les Forces françaises de l'intérieur du Languedoc-Roussillon/Région R3 dans l'Armée de la Libération, Preal, 1997, p. 201. En ligne..
  6. Pierre-Emmanuel Klingbeil , Le front oublié des Alpes-Maritimes (15 août 1944 - 2 mai 1945), Serre, 2005, p. 159.

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, (ISBN 978-2-35077-135-9), p. 296.
  • François de Lannoy et Max Schiavon, Les généraux français de la Victoire 1942-1945, Paris, E-T-A-I, , 192 p. (ISBN 979-1028301484).
  • Pierre-Emmanuel Klingbeil , Le front oublié des Alpes-Maritimes (15 août 1944 - 2 mai 1945), Serre, 2005.
  • Dossier au Service Historique de la Défense : cote 14 YD 850.
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