Godefroy de Saint-Omer

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Godefroy de Saint-Omer
Baudouin II cédant une partie de son palais de Jérusalem à Hugues de Payns et Geoffroy de Saint-Omer[1].
Biographie
Naissance
Décembre 1075 ou janvier 1076
Saint-Omer
Nationalité
Flamand
Activité
CroiséVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Maison de Saint-Omer
Père
Guillaume Ier de Saint-Omer
Mère
Aganitrude de Bruges
Fratrie

Hugues de Fauquembergues

Guillaume II de Saint-Omer

Gérard de Fauquembergues
Autres informations
Ordre religieux
Ordre du TempleVoir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Adopté dès 1116. Actuel blason de la ville de Saint-Omer.

De gueules à la croix patriarcale d'argent.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Godefroy de Saint-Omer (aussi connu sous le nom de Geoffroi de Saint-Omer) était un chevalier flamand, gaulois de nation[2] (Flandre romane) et le cofondateur de l'ordre militaire et religieux des pauvres chevaliers du Christ (le Futur Ordre du Temple) avec Hugues de Payns, en 1118[3].

Biographie

Godefroy de Saint-Omer est né dans les tout derniers jours de décembre 1075 ou au premier jour de janvier 1076[réf. souhaitée] à Saint-Omer de Guillaume Ier seigneur de Saint-Omer et Aganitrude de Bruges.

Godefroy, son père Guillaume Ier de Saint-Omer et deux de ses frères Hugues et Gérard[4], participent à la première croisade en tant que vassaux de Robert II de Flandre. Hughes de Saint-Omer y aurait été alors remarqué comme étant un des meilleurs chevaliers du royaume de Jérusalem[3]. Et son neveu Gautier de Saint-Omer est fait prince consort de Galilée et de Tibériade (1159 – 1171).

Il organisa avec le chevalier Hugues de Payns, en 1118, la milice des Pauvres Chevaliers du Christ au service des chanoines réguliers du Saint-Sépulcre à Jérusalem.

C'est en 1129, lors du concile de Troyes, que cette milice devient l'ordre monastique et militaire du Temple[5]. Avec Hugues de Payns il fait entre 1120 et 1129 deux allers retours entre le royaume de France et Jérusalem afin de trouver des soutiens financiers pour l'Ordre, puis repart pour Jérusalem en 1129. Il est encore vivant en 1130.

Bibliographie

  • Thomas Delvaux, Le Sang des Saint-Omer des Croisades à la quenouille, Tatinghem, 2007.
  • Templiers. De Jérusalem aux commanderies de Champagne, Archives départementales de l'Aube et Archives nationales, 2012.
  • Recueil des historiens des croisades
  • Simonetta Cerrini (préf. Alain Demurger), Perrin, avril 2007, 317 p. (ISBN 978-2-2620-1923-5).
  • Alain Demurger, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », 2008 (1re  éd. 2005), 664 p., poche (ISBN 978-2-7578-1122-1)

Références

  1. Histoire d'Outre-Mer, Guillaume de Tyr, XIIIe siècle.
  2. Père Ignace, François Farin, Histoire de la ville de Rouen, volume 2, Libr. du Souillet, 1731, page 36. Lire en ligne.
  3. a et b Recueil des historiens des croisades (lire en ligne), p. 434
  4. Hugues de Saint-Omer figure dans la galerie des Croisés de Versailles (Grande salle, no 106). Ses armes y sont d'azur, à la fasce d'or.
  5. Bénigne Dujardin, Histoire générale des Provinces-Unies, volume 3, 1757, page 274. Lire en ligne.
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