Katell Quillévéré

Katell Quillévéré
Katell Quillévéré, au centre, en compagnie d'Adèle Haenel et Paul Hamy à la 39e cérémonie des César.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (44 ans)
Abidjan (Côte d'Ivoire)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Réalisatrice, scénariste, chef costumièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Collectif 50/50Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix Jean-Vigo ()
Chevalier des Arts et des Lettres ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Katell Quillévéré, née le à Abidjan, est une réalisatrice, scénariste et chef costumière française.

Elle est avec Sébastien Bailly à l'origine de la création du festival du cinéma de Brive.

Biographie

Fille d'un informaticien et d'une enseignante en sciences physiques, elle naît et grandit jusqu'à ses cinq ans en Côte d'Ivoire. Elle reçoit une éducation bretonne avec ses parents et ses grands-parents, issus d'une famille du Finistère[1],[2],[3].

Sa famille revient ensuite s'installer en région parisienne. Après le lycée Fénelon, elle continue ses études, en optant pour les carrières du cinéma : n'ayant pas été admise à La Fémis, elle choisit d'effectuer un DEA de cinéma à l'université Paris-VIII et une licence de philosophie[4],[2]. Sur les bancs de l'université, elle fait la connaissance du futur réalisateur Hélier Cisterne, avec qui elle vit depuis en couple[5].

Elle est ensuite avec Sébastien Bailly à l'origine de la création du festival du cinéma de Brive, consacré au moyen métrage, et réalise plusieurs courts métrages. Le premier, À bras le corps, diffusé en 2005, est sélectionné pour la Quinzaine des réalisateurs et pour les César du cinéma. Puis suivent L'Imprudence en 2007 et L’Échappée en 2009[1].

Son premier long métrage, Un poison violent, est situé en Bretagne. Consacré aux thèmes de l'adolescence, des émois amoureux et de la religion catholique, il revient sur la rupture avec cette foi catholique, élément important de son milieu familial. Le film reçoit le prix Jean-Vigo[6]. Son deuxième long métrage, Suzanne, met en scène l'histoire d'une jeune femme sans histoires qui tombe amoureuse d'un délinquant jusqu'à devenir elle-même hors-la-loi[1]. Sélectionné au festival de Cannes 2013, il y est bien accueilli[2].

Filmographie

Réalisatrice

Scénariste

Autres

Décoration

Distinctions

Prix

Nominations

  • Globe de cristal 2014 : nomination pour le Globe du meilleur film pour Suzanne
  • César 2014 : nomination du meilleur scénario original pour Suzanne

Autre

Notes et références

  1. ↑ a b et c Coupez et al. 2013, p. 3574.
  2. ↑ a b et c Gallot 2013.
  3. ↑ « Katell Quillévéré. À cœur de réparer les vivants », sur Le Telegramme, (consulté le )
  4. ↑ Santucci 2010.
  5. ↑ Icher 2013.
  6. ↑ La Croix 2010.
  7. ↑ « Un poison violent », sur Fondation Gan pour le cinéma (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Thomas Sotinel, « En Flandre et en Bretagne, l'irruption inattendue du catholicisme à l'écran », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Françoise-Marie Santucci, « Katell Quillévéré, Dieu émois », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction La Croix, « "Un poison violent" : la soif d'absolu au milieu des troubles de l'adolescence », La Croix,‎ (lire en ligne).
  • Gérard Lefort, « Elle était une foi en Bretagne », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Nathalie Coupez, Béatrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , « Percheron, Annick [France 1937 - id. 1992] », p. 3402-3403.
  • Bruno Icher, « Le tag parfait », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Clémentine Gallot, « Katell Quillévéré, 33 ans, dans les pas de Pialat », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • AFP, « "Suzanne", histoire d'une "fille ordinaire au destin extraordinaire" », Le Point,‎ (lire en ligne).
  • Sabrina Champenois, « «Suzanne», folle vie d’une fille fêlée », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction Next Libération, « À Brive, moyens métrages pour grandes sensations », Libération,‎ (lire en ligne).
  • François Bonenfant, article consacré à « À bras le corps », Bref n°70, 2006 et www.brefcinema.com.

Liens externes

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    • Africultures
    • AllMovie
    • Allociné
    • Ciné-Ressources
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    • Radio France
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