Armes des ducs de Duras : Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, à la bande d'azur (de Durfort) ; aux 2 et 3, de gueules, au lion d'argent (Lomagne)[1],[2],[3].
Le titre de duc de Duras est un titre de noblesse créé dans la pairie de France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Généralités
Les seigneurs de Clermont et de Duras, marquis de Blanquefort (Gironde), comtes de Rauzan, en 1625, puis de Montgommery, barons de Pujols, de Cypressac et de Laudrouet, créés, en 1609[4], marquis, puis, en , ducs de Duras et pairs de France[4].
Les lettres patentes de cette première érection, n'ayant point été enregistrées, n'eurent point d'effet. Une autre érection de Duras en duché simple eut lieu en 1689 ; l'enregistrement est du 1er mars de cette année. Ce duché fut érigé en pairie en 1755, et l'enregistrement et la première réception eurent lieu au parlement le [4].
Devise
Si ell dur, yo fort : S'il (le château) est dur, moi je suis fort. Cette devise glose leur nom, Durfort.
Seigneurs de Duras
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Fils de Gailhard Ier de Durfort l'Archidiacre (° vers 1303 † vers 1356), chevalier, seigneur de Durfort et de Blanquefort, il n'avait qu'une dizaine d'années lorsqu'il succéda à son père. Il rend hommage au prince de Galles, dans la cathédrale de Bordeaux, en juillet 1364, pour ses principales seigneuries de Blanquefort et de Duras[5].
Gailhard III de Durfort († peut-être en 1442), seigneur de Duras, prévôt de Bayonne, sénéchal des Landes.
C'est à lui que l'on doit les travaux qui firent du château de Blanquefort une « forteresse imprenable[5] ».
Gaillard IV de Durfort le proscrit († vers 1481), baron de Duras, chevalier de la Jarretière (1463 (brevet no 195), démissionne en 1476).
Georges de Durfort, fils du précédent, seigneur de Duras ;
François de Durfort (° vers 1494 - Pavie - † ), fils aîné du précédent, seigneur de Duras et de Rauzan, commandant de 50 lances
Symphorien de Durfort (° vers 1523 - † tué le à Orléans), seigneur de Duras et de Rauzan, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi, colonel des légionnaires de Guyenne.
Jean de Durfort (° après 1538 - † tué en à Saint-Seurin-sur-l'Isle), fils du précédent, seigneur de Duras et de Rauzan.
Il reçut le pardon du roi à la Saint-Barthélémy dont il fut rescapé, abandonnant le protestantisme et se déclarant catholique. Devenu gentilhomme de la chambre ordinaire du roi de Navarre. Sa femme Marguerite de Gramont (v.1554-1572), fut une des dames d'honneur et grande amie de Marguerite de Valois, dite la reine Margot, femme d'Henri de Navarre[5].
Jacques de Durfort (° 1547 - † 1626), frère du précédent, seigneur de Duras et de Rauzan.
Jacques de Durfort avait épousé, le Marguerite de Montgommery (1585-1606), dame de Lorges. Il fut créé marquis de Duras en et comte de Rauzan le [5].
Marquis de Duras
Jacques de Durfort (1547-1626), 1er marquis de Duras (), baron de Blanquefort, 1ercomte de Rauzan (), capitaine de 50 hommes des ordonnances du roi, conseiller d'État sous Henri IV de France
Ainsi, l'ordonnance royale du [3] déclare Henri-Louis de Chastellux héritier des rang, titre et dignité d'Amédée-Bretagne-Malo de Durfort[5], avec transmission[3] de titre de duc de Duras, sous le nom de duc de Rauzan[5].
Le duché-pairie ne put passer dans la maison de Beauvoir-Chastellux, le duc de Duras étant mort en 1838 sans que toutes les formalités aient été accomplies (il manquait alors les lettres patentes obligatoires, l'ordonnance royale d'autorisation de transmission de 1825 étant insuffisante[7].
↑Le double ou minute de ce brevet se trouve aux Archives nationales (France), cartons de la Maison du Roi (Réf. O³, n°66), en date du , signé Louis, contresigné Le marquis Dessolles.
« marquis de Duras Chastellux », sur roglo.eu (consulté le ) ;
(en) François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le ) ;
« Château de Chastellux », Histoire de la famille des Chastellux et du château, sur www.chateau-de-chastellux.com, (consulté le ) ;
André Decloitre, « ... de Chastellux », sur gw1.geneanet.org (consulté le ) ;
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
« Durfort », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII, [détail de l’édition], p. 292-308Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, , 378 p. (lire en ligne), p. 292-308 ;
Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Liste des seigneurs, marquis et ducs de Duras » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887« et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le ) ;
Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN2-86377-140-X) ;