Martin Ferdinand Quadal

Martin Ferdinand Quadal
Autoportrait, 1798
Musée de l'Ermitage
Naissance
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
Němčičky ou Měrovice nad Hanou ou Němčice nad HanouVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
Saint-PétersbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
autrichienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, graveurVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Maître

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Martin Ferdinand Quadal (ou Chwadal ou Chvatal) est né le à Niemtschitz, près de Kojetín en margraviat de Moravie, et est mort le 30 décembre 1808 ( dans le calendrier grégorien) (ou 1811)[1] à Saint-Pétersbourg. C'est un peintre autrichien néo-classique, portraitiste, peintre animalier et graveur.

Biographie

Il étudie à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne de 1758 à 1762, puis il visite la France où il est un des élèves de François Boucher en 1767. Il vient à Londres de 1771 à 1773 et voyage à Dublin et York. Il fait le Grand Tour en Italie à Florence, Rome et Naples en 1783 et 1784.

Il travaille ensuite à Vienne de 1786 à 1790 et retourne en Angleterre de 1791 à 1793, puis aux Provinces-Unies et en Pologne.

À partir de 1797, il travaille en Russie et séjourne à Saint-Pétersbourg jusqu'en 1804. Il réalise le tableau Le Couronnement de Paul Ier et de Maria Feodorovna, mais acquiert surtout sa renommée en organisant l’exposition de ses œuvres dans une tente pittoresque sur la Perspective Nevski. Peu de temps après, en 1804, il est admis à l'Académie impériale des beaux-arts.

Il passe ensuite deux ans à Londres, avant de retourner à Saint-Pétersbourg ou il restera jusqu'à sa mort.

Œuvre

Son œuvre la plus connue est celle de l'Académie de Vienne dans laquelle les élèves sont en train de passer l'examen d'études de nus. Influencé par la peinture anglaise, c'est un des portraitistes les plus populaires de son époque.

Son autoportrait a été exposé en 1803, mais il est difficile de l’identifier avec celui actuellement présenté à l’Ermitage. Selon Ernst, les autoportraits du peintre de la collection de la Princesse M.P. Dolgoroukova, ont été conservés au Musée Roumiantsev à Moscou (Ernst 1916)[9].


Il a gravé à l'eau-forte un Groupe de chats, un Enfant avec un chien et des études sur des animaux domestiques et sauvages (Londres, 1793).

Notes et références

  1. ↑ Oxford Art Online
  2. ↑ Autoportrait, Providence
  3. ↑ Buveurs, Varsovie
  4. ↑ Académie de Vienne
  5. ↑ Autoportrait, Cincinnati
  6. ↑ (de) Johann Christoph Allmayer-Beck, Das Heeresgeschichtliche Museum Wien : . Saal II - Das 18. Jahrhundert bis 1790, Kiesel, Salzbourg, (ISBN 3-7023-4012-2), p. 34, 63
  7. ↑ (de) Manfried Rauchensteiner et Manfred Litscher, Das Heeresgeschichtliche Museum in Wien, Styria, Wien, (ISBN 3-222-12834-0), p. 19
  8. ↑ Autoportrait, Ermitage
  9. ↑ Notice de l'Ermitage
  10. ↑ Couronnement du tsar
  11. ↑ Grande duchesse Maria, Louvre
  12. ↑ Grande duchesse Anna, Louvre
  13. ↑ Nikolai Saltykov, Ermitage
  14. ↑ Femme avec une bougie, Palais Lazienki
  15. ↑ Paysage idéal, Munich
  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Martin Ferdinand Quadal » (voir la liste des auteurs).
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Martin Ferdinand Quadal » (voir la liste des auteurs).

Annexes

Bibliographie

  • (en) Bryan's Dictionary of Painters and Engravers (trad. de l'italien), vol. 2 (L–Z), Paris, George Bell, 3ème édition, , 321 p. (ISBN 2-84190-006-1, lire en ligne).
  • (de) Hoffmann und Campe, Hamburgisches Künstler-Lexikon : Die bildenden Künstler Bd. 1, bearb. von einem Ausschusse des Vereins für Hamburgische Geschichte, Hambourg, (Hamburg Staats- und Universitätsbibliothek Internet Archive), p. 96.
  • (de) Franklin Kopitzsch et Dirk Brietzke, Hamburgische Biografie. Personenlexikon., vol. 2, Wallstein, , 478 p. (ISBN 3-7672-1366-4, Internet archive), p. 332.
  • (de) Alfred Lichtwark, Das Bildnis in Hamburg, vol. II, Bd. Druckerei A.-G, (Internet archive), p. 21-27.
  • (de) Franz Vallentin, « Quadal, Martin Ferdinand », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 53, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 175.
  • (de) Constantin von Wurzbach, « Quadal, Martin Ferdinand », dans Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, vol. 24, Vienne, L. C. Zamarski (lire sur Wikisource, lire en ligne), p. 130-131.

Liens externes

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  • Martin Ferdinand Quadal, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Art UK
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • British Museum
    • Collection de peintures de l'État de Bavière
    • Grove Art Online
    • MutualArt
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