Mercy ffoulkes-Crabbe

Mercy ffoulkes-Crabbe
Biographie
Naissance
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Décès
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Nationalité
ghanéenneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Enseignante, journalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Benjamin Quartey-Papafio (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Mercy Kwarley ffoulkes-Crabbe, née Quartey-Papafio le et morte le , est une enseignante ghanéenne, la première femme autochtone à diriger une école sur la Côte de l'Or. Elle est également chroniqueuse féminine, sous le pseudonyme de Gloria, pour le Gold Coast Times[1],[2].

Biographie

Mercy Quartey-Papafio est la fille de Benjamin Quartey-Papafio, le premier médecin de la Côte de l'Or, et de Hannah Maria Duncan de Cape Coast.

Elle fait ses études à l'école méthodiste wesleyenne de Cape Coast et à la Grammar school d'Accra, que son père a cofondée. À l'âge de 16 ans, elle devient la première fille d'Afrique de l'Ouest à obtenir un diplôme du College of Preceptors and Senior Cambridge.

En 1911, elle commence à enseigner à l'école publique pour filles d'Accra, avec un salaire annuel de 25 £. En 1913, elle et sa sœur Ruby sont envoyées à l'école Saxonholme de Birkdale, puis retournent à Accra en 1915. Elle est par la suite directrice adjointe de l'école publique pour filles d'Accra et pendant un certain temps directrice par intérim[3].

En 1921, elle est nommée directrice de l'école publique de filles de Cape Coast. Elle occupe ce poste jusqu'à sa retraite en 1949, formant ses professeurs après l'école pour les préparer à des examens externes. Elle est la première de la Côte de l'or à créer une association de parents d'élèves (Parent Teacher Association) pour améliorer la compréhension entre les parents et les enseignants.

Elle introduit également des cours du soir pour les femmes adultes à Cape Coast, mais doit interrompre l'initiative après que les maris s'y soient opposés[3].

En 1949, elle reçoit l'Ordre de l'Empire britannique (Most Excellent Order of the British Empire). En 1953, elle aide Evelyn Amarteifio à fonder la Fédération nationale des femmes de la Côte de l'or et en est la première présidente[3].

Elle meurt en et est enterrée au cimetière d'Osu (Accra)[3].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mercy ffoulkes-Crabbe » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Audrey Gadzekpo, African Gender Studies: A Reader, Springer, (ISBN 978-1-137-09009-6), « The Hidden History of Women in Ghanaian Print Culture », p. 291
  2. (en) Audrey Gadzekpo, Africa's Hidden Histories: Everyday Literacy and Making the Self, Indiana University Press, (ISBN 0-253-34729-7), « Public but Private: A transformational reading of the memoirs and newspaper writings of Mercy Ffoulkes-Crabbe », p. 314–337
  3. a b c et d (en) Chinbush, A. B, « Heroes of Our Time: Mrs Mercy Kwarley ffoulkes-Crabbe », The Daily Graphic (149613).,‎ , p. 11 (lire en ligne)
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