René Poudret de Sevret

René Poudret de Sevret
Portrait de René Poudret de Sevret en grande tenue d’aide de camp de Bernadotte et portant le ruban rouge de la Légion d’honneur, peint par Louis-Léopold Boilly entre 1807 et 1811[1].
Fonctions
Député de Maine-et-Loire
-
Conseiller général de Maine-et-Loire
-
Conseiller municipal d'Angers
à partir de
Titre de noblesse
Chevalier
Biographie
Naissance
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NiortVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
AngersVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de l'EstVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
ColonelVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions

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René, chevalier Poudret de Sevret, est un militaire et homme politique français né le à Niort (Deux-Sèvres) et mort le au village d'Epiré commune de Savennières[2] (Maine-et-Loire).

Biographie

Engagé, en 1792, comme simple soldat au 2e bataillon de volontaires des Deux-Sèvres, il est promu sous-lieutenant et participe à la bataille de Bouchain le .

Officier d'état-major auprès du maréchal Bernadotte, dont il devient l'aide de camp, il prend part à la campagne de 1805, se distingue à la bataille d'Austerlitz, et suivit Bernadotte en Suède comme maréchal du palais. Chevalier de l'Empire en 1811 et colonel à l'état-major général de la Grande Armée en 1812, il participe à la campagne de Russie dans le 106e régiment d'infanterie et lors de la bataille d'Ostrovno, il est grièvement blessé au cou et à la tête.

Le , il prend le commandement du 106e régiment d'infanterie et il est blessé au pied au combat de Costagnaro en Italie.

En 1814, durant la première Restauration, il nommé chevalier de Saint-Louis et prend le commandement du 87e régiment d'infanterie.

Licencié avec son régiment, le , il est mis à la retraite en 1816.

Colonel de la garde nationale d'Angers en 1830, il est conseiller municipal d'Angers en 1832 et conseiller général du canton de Chemillé en 1835. Il est député de Maine-et-Loire de 1839 à 1846, siégeant dans l'opposition libérale.

Marié à Mlle Cesbron de la Roche, petite-fille de Marie-Joseph Milscent, il est le beau-père du comte Emmanuel Pons de Las Cases.

Mort le , il est inhumé au cimetière de l'Est à Angers[3].

Décorations

Iconographie

Au moins deux portraits de René Poudret de Sevret sont connus.

Le plus ancien, peint par Louis-Léopold Boilly entre 1807 et 1811, le représente en grande tenue d’aide de camp du général Bernadotte et portant le ruban rouge de la Légion d’honneur[1].

Le second, réalisé par Ary Scheffer en 1841, le représente à mi-corps, tête nue, en costume civil, avec la main gauche glissée dans le gilet. Il est conservé au musée des Beaux-Arts d'Angers[4].

Notes et références

Notes

Références

  1. a et b Robert Blaizeau, « Portrait de René Poudret de Sevret (1775-1851), entre 1807 et 1811 », sur Galerie Michel Descours (consulté le ) version archivée.
  2. État civil de Savennières
  3. Sylvain Bertoldi, « Au Père-Lachaise angevin : le cimetière de l'Est », sur Archives patrimoniales de la ville d'Angers, (consulté le )
  4. « René Poudret de Sevret, colonel », sur Collections des musées d'Angers (consulté le ).

Sources

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  • René Poudret de Sevret, sur Wikimedia Commons

Liens externes

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