Richard Beaulieu

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Beaulieu.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Richard Beaulieu
Richard Beaulieu
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Richard Beaulieu, né en 1961, est un auteur de bandes dessinées, illustrateur et peintre québécois.

Biographie

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Plus connu des amateurs de bande dessinée underground sous le nom de Richard Suicide (et parfois de William Parano), il se rattache à la Montreal Comix Scene (un des mouvements de la bande dessinée québécoise), à laquelle appartiennent Henriette Valium, Julie Doucet et Luc Giard.

Œuvre

Cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées (décembre 2018). Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article n’est pas rédigé dans un style encyclopédique ().

Vous pouvez améliorer sa rédaction !

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2022)
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Essentiellement constituée d’histoires courtes, l'œuvre met en scène un univers étrange où pullule d’innombrables créatures : canards à deux têtes, cochons armés de revolvers, êtres mi-homme mi-pizza, squeegee punks, etc. Son style joyeusement insolent mêle, à la fois avec humour et dans un esprit de rébellion, les références du monde de l’enfance avec celles, plus tordues, du monde adulte[Interprétation personnelle ?]. Parmi les thèmes qu’il affectionne, on retrouve notamment la chronique de la misère urbaine, la critique des puissants ou de la pollution chimique[réf. souhaitée].

Graphiquement, outre ses références à la culture cartoon, le style de l’auteur emploie un trait "noir souple", d’une grande lisibilité mais saturant les cases de manière très dense, et des couleurs vives[réf. souhaitée]. Dans certaines histoires, le traitement « empilé » des cases fait que celles-ci semblent vouloir déborder les unes sur les autres. L’auteur affiche en outre une prédilection pour une langue jouale et inventive, volontairement dysorthographique[Interprétation personnelle ?].

Ses histoires se déroulent le plus souvent dans le quartier Centre-Sud de Montréal, et plus particulièrement le coin des rues Cartier et Ontario, que l’auteur qualifie de « centre du monde[1] » (ou de l'univers[2]), comme en témoigne la série de ses « Chroniques de la rue Cartier ». D’ailleurs, en même temps que celles-ci, Pierre Sirois (Siris), un auteur dont il est proche, réalise de son côté Le Zoo de la rue Cartier.

La production de l’auteur se situe largement du côté des fanzines, ce qui explique la difficulté à la retrouver aujourd’hui[Quand ?]. Cependant, celui-ci produit lui-même en 2015 L'os qui pute, compilation de cette production depuis 1984, qu'il décrit comme un « ramassis d'archives semi-exhaustif »[3]. En outre, il a collaboré à la presse culturelle montréalaise, réalisant notamment des strips pour l’hebdomadaire Ici en 1997-98 (compilés dans l’album Strippes) et plusieurs illustrations pour l’hebdomadaire Montreal Mirror. Par ailleurs, il a participé aux éditions 2008 et 2010 de l’événement des 48hBD de Montréal.

Ses peintures à l’acrylique ont été exposées de nombreuses fois, notamment à la micro-brasserie Le Cheval blanc, point de rencontre de la scène bande dessinée à Montréal[réf. souhaitée].

Il travaille également depuis quelques années pour des studios de cinéma d'animation à Montréal.

Publications

Albums

  • Gonades cosmiques, Zone convective, 1997.
  • My Life As A Foot, Conundrum Press, 2007.
  • Chroniques du Centre-Sud, Pow Pow, 2014.

Fanzines

  • Bordel de fin de siècle, Éd. Trait indélébile, 1990.
  • Neuronnes brûlées (2 numéros), auto-édité, 1990 et 92
  • Nowhere comix (2 numéros), auto-édité, 1994-?.
  • Vie mystique, auto-édité, 1996.
  • Wajlaed Plszinl Ueglavk ?, auto-édité, 1996.
  • « Awaye dzigidzine »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), avec Caro Caron, Kontact, 1996.
  • Strippes, auto-édité, 1998.
  • 950ML Comix, avec Guim, auto-édité, 2000.
  • Puanteur froide #1 (dir.), 2011
  • Du manger en canne (illustrations), Mille putois, coll. « Portefeuille », 2011.
  • L'os qui pute : Commissures 1984-2015, auto-édité, 2015.

Participations

Collectifs

  • Kêkrapules, Atoz éditions/Mille putois, 1993.
  • Comix 2000, L’Association, 2000.
  • « Tératologie et bienséance primaire » (dess. d'Hélène Brosseau) et « Les mots sont comme des bateaux - sauf le lundi ! » dans Cyclope, t.1, Zone convective, 2000.
  • « L'implacable destin d'Edmond Poulet » dans Cyclope, t.2 : L’enfance du cyclope, Zone convective, 2002.
  • Mac Tin Tac, Conundrum Press, 2004.
  • Montréal, cité bédé / comic city, SBC Galerie d’art contemporain, 2007.
  • « Gump Worlsey était un plat régional patagonien » (sc. Denis Lord) dans Le démon du hockey, Glénat Québec, 2011.
  • « Gamelin » dans Trip #7, Éd. Trip, 2012.

Revues

  • Mac Tin Tac, Gogo Guy Publications.
  • Ferraille international, Hors série nº1 : Montréal, île secrète de la BD, Les Requins marteaux, 2000.
  • Stripburger #31, 2001 ; #40, 2005.

Fanzines

Page couverture de Krypton no 9
  • La Tordeuse d’Épinal
  • L'angoisse perpétuelle de la photocopie urbaine #1-6, Éd. des Brachycéphales, 1986-87.
  • Krypton, 1987-88.
  • Rectangle, Éd. Le trait indélébile, 1988-91.
  • Bull dog, Éd. Coopératives véto, 1991.
  • Le Cyclope achalant, Gogo Guy Publications, 1993.
  • 106U #1-7, Éd. Éric Braün, 1993-2006.
  • Chacal puant #8, Éditions Chacal puant, 1994
  • Guillotine #1-5, Les Publications Guillotine, 1994-96.
  • Wah ! comix #1-6, Éd. G. Boutin, 1994-98.
  • Monsieur Swiz, 1996-99.
  • L’écorcheur de rétines, Éd. Gratte-Cellules Ink., 1997.
  • Fœtus #1-2, Éd. Gratte-Cellules Ink., 1997-98
  • La monstrueuse #3, Chacal Puant, 1997.
  • Crash, L’Égouttoir, 2006.
  • Gorgonzola #14-15, L'Égouttoir, 2008-09.
  • Place Émilie-Gamelin, 2011

Références

  1. http://www.tableaunoir.com/freepage.php?page=136.137.152
  2. CollectifMtlLyon, « BD # 5 : Le centre de l'univers par Richard Suicide (Montréal) », sur canalblog.com, Collectif BD Montréal-Lyon, (consulté le ).
  3. Richard Suicide, L'os qui pute, Montréal, , 150 p. (ISBN 978-2-924054-06-2), page 1

Annexes

Bibliographie

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Canada
    • WorldCat
  • Ressources relatives à la bande dessinéeVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • BD Gest'
    • Lambiek Comiclopedia
  • « http://www.montrealmirror.com/ARCHIVES/2003/111303/artsweek.html »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  • « C'est pas ma tasse de merde », sur blogspot.ca (consulté le )
  • « http://www.48h.aencre.org/ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  • icône décorative Portail de la bande dessinée
  • icône décorative Portail de la bande dessinée francophone