S21, la machine de mort khmère rouge

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S21, la machine de mort khmère rouge

Données clés
Réalisation Rithy Panh
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau du Cambodge Cambodge
Genre Documentaire
Durée 101 minutes
Sortie 2003

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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S21, la machine de mort khmère rouge est un documentaire franco-cambodgien réalisé par Rithy Panh sorti en 2003.

Synopsis

Photo du musée du génocide de Tuol Sleng montrant une cellule où étaient détenues les victimes (2006)

Au Cambodge, sous les Khmers rouges, S21 (Tuol Sleng) était le principal « bureau de la sécurité ». Dans ce centre de détention, un ancien lycée situé au cœur de Phnom Penh, entre 18 000 et 20 000 prisonniers ont été torturés, interrogés puis exécutés entre 1975 et 1979. Sept seulement ont survécu. Au moment du tournage, seuls trois d’entre eux étaient encore en vie, dont deux reviennent vingt-cinq ans plus tard témoigner (parmi lesquels le peintre Vann Nath), lors d'une confrontation avec leurs bourreaux.

Fiche technique

Le nom des personnes khmères est dans l'ordre "patronyme prénom", selon l'usage cambodgien, contrairement au nom des personnes françaises. Les Cambodgiens disent donc Panh Rithy, puisque Panh est son patronyme et Rithy son prénom. D'ailleurs l'écriture khmère de son nom (khmer ប៉ាន់ រិទ្ធី) est bien dans l'ordre Panh Rithy.

Distribution

Dans le film, toutes les personnes sont cambodgiennes. Leur nom, selon l'usage khmer est toujours cité dans l'ordre "patronyme prénom".

Survivants du S21

  • Vann Nath, peintre
  • Chum Mey, mécanicien de travaux publics

Anciens personnels khmers rouges de la prison S21

  • Khieu Ches, dit Poeuv, un gardien
  • Nhiem Ein , photographe
  • Houy Him, adjoint à la sécurité (chef-adjoint du Santébal)
  • Nhieb Ho, un gardien
  • Prâk Khân, membre du groupe interrogatoire
  • Peng Kry, le conducteur
  • Som Meth, un gardien
  • Top Pheap, interrogateur et dactylographe
  • Tcheam Seur, un gardien
  • Mâk Thim, docteur de S21
  • Sours Thi, responsable des registres

Autres personnes

  • Ta Him, père de Him Houy
  • Yeay Cheu, mère de Him Houy

Distinctions

Voir aussi

Bibliographie

  • Mouloud Boukala, « Quand faire c’est dire. S21, la machine de mort khmère rouge (Rithy Panh, 2004) », Frontières, Université du Québec à Montréal, Vol. 19, n°1, automne 2006, p. 31-37 http://id.erudit.org/iderudit/016633ar

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Africultures
    • AllMovie
    • Allociné
    • Centre national du cinéma et de l'image animée
    • Ciné-Ressources
    • Cinémathèque québécoise
    • Film-documentaire.fr
    • Filmweb.pl
    • IMDb
    • LUMIERE
    • Movie Review Query Engine
    • OFDb
    • Rotten Tomatoes
    • The Movie Database
    • Unifrance
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Metacritic
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Universalis
  • (fr) Thierry Hervieu, Laurent Devanne, « Rithy Panh, cinéastre », sur Kinok (consulté le )
  • (fr) « Interview Rithy Panh », sur Cinemasie, (consulté le )
  • (fr) « Entretien avec Rithy Panh à propos de S21, la machine de mort khmère rouge », sur France - diplomatie (consulté le )
  • (fr) Emmanuel Deslouis, « Entretien avec Rithy Panh, réalisateur », sur [email protected], (consulté le )
  • (en) Charles Carrard, « Khmer prison, Tuol Sleng S21 », sur Si Mao Savait, (consulté le )
  • (fr) Emmanuel Alloa, « Le geste enfoui. Répétition et anamnèse dans 'Shoah' et 'S-21' », dans les actes du colloque Cambodge, le génocide effacé, 2013.
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