Sallah Shabati

Sallah Shabati

Données clés
Titre original סאלח שבתי
Réalisation Ephraim Kishon
Scénario Ephraim Kishon
Acteurs principaux

Topol
Geula Nuni
Gila Almagor

Sociétés de production Sallah Ltd.
Pays de production Drapeau d’Israël Israël
Genre Comédie dramatique
Durée 110 minutes
Sortie 1964

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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Sallah Shabbati (en hébreu : סאלח שבתי) est une comédie classique du répertoire israélien, sortie en 1964, écrite par l’écrivain Ephraim Kishon et coréalisée par le réalisateur israélien Menahem Golan et Ephraim Kishon.

Synopsis

Le film raconte l’intégration d’une famille d’immigrants juifs originaire d’un pays arabe dans les premières années de l’état d’Israël. L’acteur Chaim Topol, plus connu pour son rôle dans Un violon sur le toit, y joue le rôle d’un immigrant séfarade confronté aux réalités du XXe siècle entre une ma’abara et un kibboutz.

"Ephraim Kishon a créé un personnage de nouvel émigrant tout juste arrivé de son Maroc natal, « épargné » par le progrès et l’alphabétisation. Ce personnage, magistralement habité par l’acteur d’origine ashkénaze Chaim Topol, n’a pas de métier, mais une ribambelle d’enfants. Il est malin, roublard, fainéant et surtout très primitif. À la fin du film, il obtient ce qu’il convoitait depuis son arrivée : un appartement flambant neuf grâce à une fraude électorale. En contrepartie, il doit accepter l’assimilation à la culture européenne de ses deux aînés, sa fille et son fils, qui vont adopter le statut d’Israéliens modernes en se mariant avec deux jeunes camarades du kibboutz[1]".

Fiche technique

Distribution

  • Topol : Sallah Shabati
  • Geula Nuni : Habbubah Shabati
  • Gila Almagor : Bathsheva Sosialit
  • Shraga Friedman : Neuman
  • Zaharira Harifai : Frieda
  • Shaike Levi : Shimon Shabati
  • Nathan Meisler : M. Goldstein
  • Esther Greenberg : la femme de Sallah
  • Mordecai Arnon : Mordecai
  • Arik Einstein : Ziggi

Analyse

Ce film inaugure le genre des "films Bourekas, qui décrivaient les personnages juifs orientaux d’une manière souvent très caricaturale. Réalisés surtout par des Ashkénazes, ils divertissaient le public séfarade en lui promettant un avenir meilleur, sous la forme d’une intégration complète dans le pays et d’une réussite socio-économique[2]."

Succès

Le film a eu 1 200 000 entrées, ce qui correspond à la moitié de la population israélienne de l'époque[2].

Il fut nommé aux Oscars en 1964, dans la catégorie « meilleur film étranger » ; celle-ci fut remportée par la comédie italienne Hier, aujourd'hui et demain réalisée par Vittorio De Sica, avec Sophia Loren et Marcello Mastroianni.

Notes et références

  1. Serge Ankri, lire en ligne : http://lvsmagazine.com/2015/12/le-personnage-du-juif-sefarade-dans-le-cinema-israelien-1re-partie/
  2. a et b Extrait d'un article d'A. Schweitzer paru dans un livre collectif, L’État d’Israël, Fayard, lire en ligne : http://www.judaicine.fr/actualites/histoire-du-cinema-israelien-par-ariel-schweitzer/

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Allociné
    • Cinémathèque québécoise
    • Filmweb.pl
    • IMDb
    • Movie Review Query Engine
    • OFDb
    • The Movie Database
v · m
Années 1960-1970
Années 1980-1990
  • Moments de la vie d'une femme (he) (1980)
  • Al Hevel Dak (he) (1981)
  • Mille petits baisers (he) (1982)
  • Hamsin (he) (1983)
  • Zug Nasui (he) (1984)
  • Au-delà des murs (1985)
  • Ad Sof Halaylah (he) (1986)
  • Avanti Popolo (he) (1987)
  • Lo Sam Zayin (he) (1988)
  • L'Été d'Aviya (1989)
  • Ehad Mishelanu (he) (1990)
  • Shuroo (1991)
  • Me'ever Layam (he) (1992)
  • La Vie selon Agfa (1993)
  • Nikmato Shel Itzik Finkelstein (he) (1994)
  • Sh'Chur (1995)
  • Hole Ahava B'Shikun Gimel (he) (1996)
  • Clara Hakedosha (1997)
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  • Zirkus Palestina (he) (1999)
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