Septem pagi

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Septem pagi (en grec ancien : Ἑπτὰ Πάγοι) était le nom donné à un territoire situé près de Rome, sur la rive droite du Tibre.

Selon la tradition rapportée par Denys d'Halicarnasse[1] et Plutarque[2], Septem pagi désignait la partie du territoire de Véies qui aurait été cédée aux Romains sous le règne de Romulus.

D'après les auteurs suivis par Denys d'Halicarnasse[3], ce territoire fut cédé aux Étrusques en vertu d'un traité conclu avec Porsenna, le roi de Clusium, puis rétrocédé par celui-ci aux Romains. Tite-Live[4] rapporte les mêmes événements sans donner le nom du territoire.

Toponyme

Le toponyme septem pagi n'est pas attesté par l'épigraphie. Il ne nous est connu que par deux historiens grecs[5],[6] : Denys d'Halicarnasse et Plutarque[5],[7]. Le premier emploie Ἑπτὰ πάγους[7] ; le second, Σεπτεμπάγιον[7] (« Septempagion »)[8].

Localisation

Les septem pagi étaient situés sur la rive droite du Tibre[5],[6]. Leur localisation exacte n'est pas certaine[6]. Un des septem pagi a été identifié avec la colline Sant'Agata près du Monte Mario[5],[6].

Notes et références

  1. Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines, II, 55.
  2. Plutarque, Vie de Romulus, 25.
  3. Denys d'Halicarnasse, op. cit., V, 31 ; et V, 36.
  4. Tite-Live, Histoire romaine, II, 13 ; et II, 15.
  5. a b c et d Coarelli 2008, p. 60.
  6. a b c et d Lanfranchi 2015, p. 372, col. 2.
  7. a b et c Lanfranchi 2015, p. 372, col. 2, n. 11.
  8. Gagé 1976, p. 198.

Bibliographie

  • [Coarelli 2008] (it) Filippo Coarelli, « Septem pagi (696) », dans Adriano La Regina (dir.), Vincenzo Fiocchi Nicolai, M. Grazia Granino Cecere et Zaccaria Mari (éd.), Lexicon topographicum urbis Romae : Suburbium, t. V : R – Z, Rome, Quasar, hors coll., , 1re éd., 401-[1] p., 23,5 × 30,5 cm (ISBN 978-88-7140-376-2, EAN 9788871403762, OCLC 494039964, BNF 42018464, SUDOC 13050985X, présentation en ligne, lire en ligne Accès libre [PDF]), p. 60.
  • [Gagé 1976] Jean Gagé, La chute des Tarquins et les débuts de la République romaine, Paris, Payot, coll. « Bibliothèque historique » (no 14), , 1re éd., 265 p., 14 × 22,5 cm (ISBN 2-228-11770-6, EAN 9782228117708, OCLC 300363080, BNF 34585669, S2CID 160268688, SUDOC 00014133X, présentation en ligne, lire en ligne).
  • [Grandazzi 1997] (en) Alexandre Grandazzi (trad. du français par Jane Marie Todd), The foundation of Rome : myth and history [« La fondation de Rome : réflexion sur l'histoire »], Ithaca et Londres, Cornell University Press, hors coll., , 1re éd., X-236 p., 15,2 × 22,9 cm (ISBN 0-8014-3114-X et 0-8014-8247-X, EAN 9780801431142, OCLC 36900830, DOI 10.7591/9781501731266, JSTOR 10.7591/j.ctvb6v65d, S2CID 209806864, présentation en ligne).
  • [Lanfranchi 2015] Thibaud Lanfranchi, « Les confiscations à l'époque alto-républicaine : entre conquête romaine, colonisation et législation tribunitienne », Mélanges de l'École française de Rome : Antiquité, vol. 127, no 2 : « Expropriations et confiscations en Italie et dans les provinces : la colonisation sous la République et l'Empire »,‎ , p. 371-395 (OCLC 5914359127, DOI 10.4000/mefra.2929, HAL halshs-01706047, S2CID 162697435, résumé, lire en ligne Accès libre [PDF]).
  • [Palmer 1970] (en) Robert E. A. Palmer, The archaic community of the Romans, Cambridge, CUP, hors coll., (réimpr. ), 1re éd., XII-328 p., 15,2 × 22,9 cm (ISBN 0-521-07702-8, EAN 9780521077026, OCLC 100678, BNF 35312732, SUDOC 00714332X, présentation en ligne, lire en ligne).
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