Siméon Garangeau

Siméon Garangeau
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Saint-MaloVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Grade militaire
CapitaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Guerre de HollandeVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean-Siméon Garangeau, ou Garengeau, né à Paris en 1647 et mort le à Saint-Malo, est un ingénieur militaire français.

Biographie

Siméon Garangeau est le fils unique de François Garangeau, maître-menuisier, et de Marie Dubois. À la mort de son père en 1698 il renonce à sa part d'héritage en faveur de ses cinq sœurs, trois étant mariées et deux religieuses à Saint-Cloud.

Après avoir participé en tant que volontaire au siège de Maastricht (1673) et avoir été capitaine du régiment de Champagne, Garangeau est réformé à la suite d'une blessure. Ses connaissances en dessin géométrique, inculquées par son père, le font s'orienter vers les arts. Après des voyages en Italie et en Angleterre, il est en 1677 architecte à Paris et, en 1678, contrôleur des bâtiments de Versailles et de Fontainebleau et ingénieur du Roi.

En tant que tel, il supervise les travaux de l’arsenal de Marseille en 1679 avant d’être nommé à Brest en 1682. Il y est l’auteur de l’église Saint-Louis de Brest. En poste pendant dix ans à Brest, Vauban le nomme en 1691 ingénieur en chef et directeur des fortifications de Saint-Malo, où il demeure jusqu'à sa mort célibataire en 1741. Il a également la charge des fortifications de Haute-Bretagne.

Bien que pas totalement achevés, ses ouvrages défensifs permettent de repousser deux attaques maritimes anglo-hollandaises sur Saint-Malo du 23 au et du 14 au . En 1708, il reçoit comme ingénieur une rente annuelle de 3 800 livres qui est portée à 4 000 livres en 1717. Il supervise également les quatre agrandissements de Saint-Malo en 1708-1710, 1714-1725, 1721 et 1737, et l'aménagement de Saint-Servan (église Sainte-Croix de Saint-Malo).

Œuvre

Photographie montrant un maître-autel surmonté d'un baldaquin doré
Le maître-autel de la basilique Saint-Sauveur de Dinan.
Siméon Garangeau, Profil du château du taureau.

Notes et références

  1. Notice no PM22000152, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Annexes

Bibliographie

  • Philippe Petout (préf. André Mussat), Hôtels et maisons de Saint-Malo : XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles, Paris, Picard, , 256 p. (ISBN 2-70840133-5, BNF 34841129).
  • Victoria Sanger, « Vauban urbaniste : l’exemple de Brest », in Actes du colloque « Vauban et ses successeurs dans les ports du Ponant et du Levant », Brest, 16-, publié dans Vauban et ses successeurs dans les ports du Ponant et du Levant, Paris : Association Vauban, 2000, p. 46.
  • J.B. Denisard, Collection des décisions nouvelles et des notions relatives à la jurisprudence, tome 2, 1771, pp. 168-169.

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • WorldCat
  • Biographie de Garangeau in « Le Taureau, forteresse Vauban, baie de Morlaix » sur chateau-du-taureau.com.
  • icône décorative Portail du monde maritime
  • icône décorative Portail de la France du Grand Siècle
  • icône décorative Portail de Saint-Malo et de sa région
  • icône décorative Portail de l’histoire militaire