Sulpicia Dryantilla

Sulpicia Dryantilla
Fonction
Impératrice romaine
Biographie
Naissance
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Bas-Empire romainVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
RegalianusVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Sulpicia Agrippina (d) (tante paternelle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
SulpiciiVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Sulpicia Dryantilla est l'épouse de l'usurpateur Regalianus, qui la fait impératrice romaine en . Ils disparaissent après quelques mois.

Éléments biographiques

Sulpicia Dryantilla est membre de la gens Sulpicia, elle est la fille de Caius Sulpicius Iustus Dryantianus, proconsul de Lycie-Pamphylie vers 198, et la petite-fille de Sulpicius Pollion, officier et sénateur sous le règne de Caracalla, et de sa femme Claudia Ammiana Dryantilla[1]. Elle a été l'épouse de l'usurpateur Publius Caius (ou Cassius) Regalianus (en français « Régalien ») qui prit le pouvoir brièvement en 260 dans la région du Danube, en Pannonie et en Mésie.

Regalianus, en vue de légitimer sa prise de pouvoir, lui accorde le titre d'Augusta.

Malgré la brièveté de son règne, qui ne dura que quelques mois, Regalianus eut le temps de faire frapper des monnaies à son effigie et à celle de Sulpicia Dryantilla[2]. Seule la numismatique mentionne son existence[3]. Elle n'apparaît pas dans la biographie assez fantaisiste que fait l'Histoire Auguste de Regalianus[4]. Si les circonstances de son décès sont ignorées, il est admis qu'elle a subi le même sort que son époux lorsque celui-ci a été tué, soit par ses troupes révoltées, soit par les Roxolans.

Références

  1. (de) H. Dessau, H, « Die Familie der Kaiserin Sulpicia Dryantilla », Zeitschrift für Numismatik, no 22,‎ , p. 199-205
  2. Dembski, Winter et Woytek 2007.
  3. Găzdac 2015, p. 37.
  4. * (la + fr) Auteur inconnu (trad. du latin par André Chastagnol), Histoire Auguste, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1244 p. (ISBN 2-221-05734-1), p. 845.

Bibliographie

  • (de) G. Dembski, H. Winter et B. Woytek, « Regalianus und Dryantilla. Historischer Hintergrund, numismatische Evidenz, Forschungsgeschichte (Moneta Imperii Romani 43 – Neubearbeitung) », dans Numismata Carnuntina. Forschungen und Material, Vienne, (ISBN 978-3-7001-3821-1), p. 523–596.
  • (en) Cristian Găzdac, « Regalianus and Fryantilla reloaded. The new evidence from Carnutum », Journal of Ancient History and Archeology,‎ , p. 37-39 (lire en ligne)
  • (de) M. Schmidt-Neke, « Überlegungen zur Prägung für römische Kaiserinnen : der Fall Dryantilla », dans Poeta nascitur, historicus fit – ad honorem Zef Mirdita, Saint-Gall, Zagreb, (ISBN 978-3-9524201-0-2), p. 71–84.

Liens externes

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