Thérèse Renaud

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Thérèse Renaud
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Biographie
Naissance
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MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poétesse, essayiste, actrice, astrologue, romancièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Louise Renaud
Jeanne Renaud (sœur)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Fernand LeducVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Isabelle Leduc (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Thérèse Renaud, aussi connue sous le nom de Thérèse Leduc, née le à Montréal et morte le à Paris, est une poète, romancière, essayiste, actrice et astrologue québécoise[1],[2].

Biographie

Thérèse Renaud étudie les arts et le théâtre notamment avec Estelle Maufette et Ludmilla Pitoëf au Québec, entre 1940 et 1945, puis elle part à Paris en 1946 pour y poursuivre ses études[1],[3].

Elle est la conjointe du peintre Fernand Leduc qu'elle rencontre à Montréal à l'été 1944[2].

Membre du groupe des automatistes,Thérèse Renaud est cosignataire, avec une quinzaine d'autres artistes, du célèbre manifeste Refus global (1948) qui prône une rupture avec le conservatisme du Québec[4],[5],[6].

Jouant un rôle majeur dans l'évolution du mouvement automatiste, elle publie d'abord Les sables du rêve (Les Cahiers de la file indienne, 1946), premier texte poétique automatiste signé par une femme québécoise[7],[2].

Marquant l'histoire de l'écriture des femmes du Québec, elle fait également paraître plusieurs recueils de poésie, des récits, des nouvelles, un roman ainsi qu'un essai[2].

En poésie, elle publie notamment Plaisirs immobiles (Éditions du Noroît, 1981), Jardins d'éclats (Écrits des Forges, 1990) ainsi que Les songes d'une funambule (Écrits des Forges, 2001)[8],[9].

Elle fait également paraître des récits et des nouvelles dont Une mémoire déchirée (Hurtubiuse, 1978) ainsi que L'horizon déployé : récit d'une quête (Fides, 2010)[10],[11],[4]. Comme romancière, elle publie Le choc d'un murmure (Éditions Québec Amérique, 1988)[1].

En 1953, elle revient au Québec pour poursuivre une carrière de comédienne et de chanteuse, tout en participant à des émissions à la radio et à la télévision. En 1959, elle retourne à Paris pour y continuer son travail d'écriture[1],[12]. Elle est également astrologue pendant quelques années[1].

Thérèse Renaud est décèdée à Paris le à l'âge de 78 ans[13].

Œuvres

Poésie

  • Les sables du rêve, avec des dessins de J.-P. Mousseau, Montréal, Les Cahiers de la file indienne, 1946, 37 p.
  • Les sables du rêve, Montréal, Les Herbes rouges, 1975, 27 p.
  • Plaisirs immobiles, avec des dessins de Raymonde Godin, Montréal, Éditions du Noroît, 1981, 115 p. (ISBN 2890180514)
  • Jardins d'éclats, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 1990, 77 p. (ISBN 2890462021)
  • N'être, avec des pastels de Fernand Leduc, Montréal, Les Intouchables, 1998, 94 p. (ISBN 2-921775-55-7)
  • Les songes d'une funambule, Trois-Rivières, Écrits des Forges, Pantin, Le Temps des cerises, 2001, 81 p. (ISBN 2-89046-661-2 et 9782890466616)

Récits et nouvelles

  • Une mémoire déchirée, Montréal, Hurtubise, 1978, 163 p. (ISBN 0775801291)
  • Subterfuge et sortilège, Montréal, Éditions Triptyque, 1988, 139 p. (ISBN 2890310728)
  • L'horizon déployé : récit d'une quête, Montréal, Fides, 2010, 172 p. (ISBN 978-2-7621-3007-2)

Roman

Essai

Articles connexes

Notes et références

  1. a b c d et e « Recherche - L'Île », sur www.litterature.org (consulté le )
  2. a b c et d « La plus connue des poètes surréalistes québécoises s'est éteinte », Le Soleil •,‎ , p. B11 •
  3. Andréanne Savoy, « Thérèse Renaud », Lettres québécoises : la revue de l'actualité littéraire, no 119,‎ , p. 51–51 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Sébastien Lavoie, « Luc Bureau, Thérèse Renaud », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 141,‎ , p. 32–33 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le ).
  5. René Viau, « L'explosion automatiste », La Presse,‎ , p. B2 •
  6. « Thérèse Renaud (1927-2005) - Hommage à une femme entière », sur Le Devoir (consulté le )
  7. Rose-Marie Arbour, « Le cercle des femmes automatistes », Le Devoir •,‎ , p. E12 •
  8. Claude Beausoleil, « Guy Mauffette, Thérèse Renaud », Lettres québécoises : la revue de l'actualité littéraire, no 122,‎ , p. 56–57 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  9. Gabrielle Demers (dir.) et Nathalie Miglioli (dir.), Traversée plurielles. Regards littéraires, historiques et artistiques., Montréal, Les Publications du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoise, Collection « Interlignes », , 112 p., p. 7.
  10. Jean-Louis Major, « Mémoire, création/clichés », Lettres québécoises • N° 12 •,‎ , p. 34-36 •
  11. Patricia Smart, « Mémoires d’une jeune fille qui refuse de se ranger : Une mémoire déchirée, de Thérèse Renaud », Voix et Images, vol. 22, no 1,‎ , p. 10–21 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, DOI 10.7202/201276ar, lire en ligne, consulté le )
  12. « Renaud, Thérèse - Répertoire du patrimoine culturel du Québec », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
  13. « Signataire du Refus global, Thérèse Renaud est décédée », sur Le Devoir (consulté le )

Liens externes

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