Trois Joyaux

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symbole bouddhiste, The Three Jewels
Les Trois Joyaux

Les Trois Joyaux, (sanskrit : triratna ; pâli : tiratana ; chinois : sān bǎo 三宝, japonais sambō 三宝) ou Trois Trésors, est une expression commune au jaïnisme, à l'hindouisme et au bouddhisme[1]. Elle désigne une triade d'éléments fondamentaux pour chacune de ces religions.

Hindouisme

Dans le tantrisme, triratna désigne la pensée, la respiration (souffle), et le sperme (ou sexe[2]) ; leur cessation apporterait la libération[3].

Jaïnisme

Article détaillé : Voie du salut dans le jaïnisme.

Dans le jaïnisme, les trois joyaux sont : la foi droite (samyag darsana), la connaissance juste (samyag jnana) et la conduite intègre (samyag charitra), leur connaissance amène à la libération, à l'éveil, le moksha. Ils doivent être mêlés aux tattva qui sont 'ce qui est vrai', 'les Vérités de l'existence' (son essence, ses principes essentiels) [4].

Bouddhisme

Article détaillé : Trois Refuges.

Dans le bouddhisme, ces joyaux sont le Bouddha historique Shakyamuni, le Dharma (l'ensemble des enseignements du Bouddha et des bodhisattvas et des patriarches), et le Sangha[5] composé des quatre catégories d'êtres nobles et des laïcs (upasika).

Les Trois Joyaux sont les objets de la « prise des Trois Refuges » à laquelle doivent adhérer tous les prétendants bouddhistes, et qu'ils prennent comme exemple, appui et repère pendant la vie tout entière jusqu'à l'entrée au nirvana pour les pratiquants de l'école theravāda et jusqu'à l'Éveil complet permettant de devenir bouddha, du moins pour ceux de l'école mahāyāna.

Pour le sixième patriarche de l'école Chán chinoise, Huineng, dont le prêche est considéré comme soutra (Sūtra de l'Estrade), les Trois Joyaux sont définis par l'éveil, la droiture et l'équité, qui se trouvent dans la nature de chaque être.

Présentés aussi sous la forme « Apprendre, comprendre et partager »[réf. souhaitée], ils sont le pendant positif des Trois Poisons (sanskrit : triviṣāṇi ; chinois : sāndú 三毒; japonais : sandoku 三毒) : l'ignorance (ou illusion), la colère (ou haine) et l'avidité (ou cupidité, convoitise).

On notera pour l'anecdote qu'au Japon, le fruit citrus sulcata porte le nom de sambokan, c'est-à-dire « agrume des trois joyaux ».

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Helen J. Baroni, The illustrated Encyclopedia of Zen Buddhism, New York, The Rosen Publishing Group, , 425 p. (ISBN 978-0-8239-2240-6, lire en ligne), p. 350 (« Three Treasures »). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Mireille Bénisti, « III. A propos du Triratna », Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient, vol. 64, no 1,‎ , p. 43–82 (ISSN 0336-1519, DOI 10.3406/befeo.1977.4887, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Robert E. Buswell Jr. et Donald S. Lopez Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton, Princeton University Press,, , 1265 p. (ISBN 978-0-691-15786-3, lire en ligne), p. 704 (« Ratnatraya »). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Philippe Cornu, Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme, Paris, Seuil, , 950 p. (ISBN 978-2-02-082273-2), p. 661-662 (« Trois joyaux »). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Richard Gombrich (trad. de l'anglais par Hervé Denès et Jacqueline Huet), « Introduction », dans Heinz Bechert et Richard Gombrich (Dir.) (préf. de Jeannine Auboyer), Le monde du bouddhisme, Paris, Bordas, , 293 + ill. (ISBN 2-040-15360-8), p. 12-13. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

Notes et références

  1. Wisdom Library, définition en ligne, entrée « Triratna », lire: [1]. Consulté le .
  2. Pierre Feuga, Fragments tantriques, Groupe CB, , 279 p. (ISBN 978-2-35118-183-6, lire en ligne), p. 113
  3. Gérard Huet, « mokṣa » in Dictionnaire Héritage du Sanscrit. [lire en ligne (page consultée le 17 juin 2020)]
  4. Natubhai Shah, Jainism The World of Conquerors, Vol. II, Sussex Academic Press, 1998 (ISBN 812081939X) p. 44
  5. Buswell et Lopez 2014.
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